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Vol.2 mai 2012
Akonga Jonas Théodore

L’artiste  Akonga Jonas Théodore, originaire de la République Démocratique du Congo, est venu en Chine grâce à une bourse de coopération sino-congolaise qu’il a obtenue en 2003. Admis à l’Académie Centrale des Beaux-arts de Beijing (CAFA), c’est en 2010 qu’il remportera la distinction d’Ambassadeur de l’art pour la paix lors de la quatrième exposition d’art pour la paix, organisée dans la capitale chinoise. Dernièrement, il nous a expliqué la description qu’il a faite de la paix en utilisant le patrimoine culturel chinois : la grande muraille.

 

Qu’est-ce qui vous a amené en Chine ?

Avant de venir en Chine, j’étais enseignant à l’académie des Beaux-arts de Kinshasa de 2001 à 2003. Ma prestation en tant que titulaire des branches d’options dans les classes de recrutement, c'est-à-dire 1er et 2ème  graduat, m’a valu une bourse d’études à l’Académie Centrale des Beaux-arts de Beijing. C’est alors qu’en 2004 je commencerai des cours de perfectionnement. L’année 2005 marquait, selon ce qui était convenu, la fin de ma formation en Chine et je devrais aussitôt rentrer. Mais vu le résultat de mon travail, la CAFA m’accordera une autre bourse pour le master. Actuellement je fais mon doctorat en art contemporain, et je vais donc finir en 2014.

 

Comment décririez-vous votre style de peinture ?

Sur toutes mes toiles, je n’utilise que la peinture, cette matière colorante, sans aucun autre mélange. Mon style est mi-réaliste, mi-abstrait avec bien sur une touche surréaliste. J’aime ce qui est mystique. Ce qui est inépuisable pas la raison.

 

Vous avez remporté le titre de l’Ambassadeur de l’art pour la paix lors de la quatrième exposition d’art pour la paix, qu’est-ce que cela signifie pour vous ?

Mon pays était alors en proie à la guerre depuis longtemps. Mais, maintenant les choses s’améliorent. Le reste du monde doit désormais considérer mon pays (la RDC), comme un pays en paix et non en guerre. J’ai connu la guerre, j’ai vécu pendant cette période. J’ai vu des gens mourir, des familles entières et des villages disparaître. J’ai vu des gens souffrir, même ceux qui n’étaient pas directement touchés. A des milliers de kilomètres, on vivait avec la peur de ne pas voir le lendemain. D’où ce titre fera de moi une voix dont la crédibilité ne peut jamais être empreinte d’ironie.

 

Comment exprimez-vous la paix dans votre art ? Et pourquoi avoir choisi la Grande Muraille comme symbole de la paix ?

Mes peintures encouragent les gens à cultiver l’amour de la paix. Premièrement, nous avons besoin de comprendre qui nous et qui nous voulons être. Grâce à cette compréhension, nous pouvons unir tous les pays du monde les uns aux autres en exprimant le vrai amour.

La Grande Muraille comme symbole de la paix est ma lecture artistique d’une réalité historique. Et c’est de cette réalité que découle mon interprétation. La construction de la Grande Muraille avait pour principal but : la protection de la Chine contre les attaques des envahisseurs. Pour cette raison, les vies, les terres voire l’air étaient protégés dans l’enceinte de cet édifice. Sur le tableau, il y a une double représentation de la grande qui signifierait la préservation de ma culture de l’invasion des autres soi-disant « grandes cultures».  Je ne voudrais pas dire qu’il ne doit pas y avoir d’échanges culturels, mais ce que j’obtiens d’une autre culture ne doit détruire la mienne. Si les guerres font rage en Afrique c’est parce que les Africains pour la plupart ont détruit leur culture voulant vivre comme des occidentaux. Et là, ils empruntent délibérément la destruction. Par conséquent je conclurai en ces termes qu’un peuple sans culture ni histoire est un peuple sans futur.

 

Quelle inspiration tirez-vous de votre séjour en Chine ?

En Chine mon esprit s’est ouvert au gigantisme. J’aime beaucoup contempler la ligne d’horizon de la terre embrassant ainsi l’immensité incommensurable de la nature et de l’au-delà. Avant de commencer une série des peintures je vais d’abord regarder cette ligne et ensuite je me mets au travail. C’est ce que je fais très souvent.

 

Pour un artiste comme vous, est-il important de voyager ? Pourquoi ?

J’aime voyager. En tant qu’artiste, voyager m’offre l’opportunité d’accéder à d’autres cultures. Le voyage est un grand livre dont nous sommes à la fois écrivain et lecteur. Une sorte d’excursion, voyage qu’effectuent les étudiants dans des destinations lointaines pour des recherches artistiques.

 

 

 

 

 

 

Double Take
 
Science and Technology
-The Morphine Drought
-Halos of Plastic
-The Probability Game
-An Iron-Clad Catch-22
 
Spotlight
-Artist Akonga Jonas Theodore
-Embracing Her Belly
-China Through the Lens
-Wang Qinmei

 

 

 

 

 
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