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Vol.2 novembre 2012
À la poursuite du rêve chinois

Le Tanzanien Emanuel Moses Onasaa présente une émission de musique pour le programme en kiswahili de Radio Chine Internationale (CRI). Il fait part de son expérience professionnelle dans une des plus grandes organisations de médias de Chine dans cet entre-tien avec CHINAFRIQUE.

Comment avez-vous trouvé ce travail à CRI?

J'ai profité de cette opportunité grâce à l'ambassade de Tanzanie. CRI recrutait à ce moment-là et a contacté l'ambassade pour poster une annonce sur son site Web. Dès qu'en j'en ai eu connaissance je me suis rendu directement à CRI. Nous avons discuté et mon profil leur a plu. Ceci est ma première activité professionnelle en Chine.

Outre la présentation de programmes musicaux je m'occupe aussi des programmes d'enseignement. Nous diffusons des cours de chinois pour nos auditeurs d'Afrique de l'Est, qui semblent les apprécier beaucoup. Je fais aussi des interviews. J'ai toujours un enregistreur sur moi, pour saisir ce qui peut être utile pour mes programmes ou pour d'autres programmes produits par notre département.

 

Comment gérez-vous les différences culturelles au travail?

Je peux parler chinois, de sorte que mes collègues et moi nous comprenons très bien. En apprenant une langue étrangère vous découvrez également une nouvelle culture, qui devient rapidement une partie de votre vie. Ainsi, lorsque vous travaillez et discutez avec les natifs vous adoptez leur culture et le fossé culturel se réduit pour enfin disparaître complètement. Au travail nous ne faisons pas de différence entre Chinois et Tanzaniens. Nous avons appris des uns et des autres et une telle séparation n'a donc pas lieu d'être.

J'aime mon environnement professionnel et les gens avec qui je travaille. Il y a quelque chose que j'ai découvert et que j'apprécie; lorsque nous travaillons nous ne faisons pas les choses à moitié. Nous ne perdons pas de temps à bavarder. Mais quand viens l'heure du xiuxi (repos) nous nous reposons vraiment.

 

Quelle est la meilleure partie de votre travail?

Travailler pour CRI est un plaisir et j'apprécie chaque instant de ma journée de travail. La meilleure partie est que je fais quelque chose que j'aime et que je le fais du mieux que je peux. La musique et l'industrie du divertissement ont toujours fait partie de ma vie. Depuis l'enfance, j'ai toujours voulu travailler à la radio, à la télévision ou dans les médias. En 1996 ma mère a acheté un caméscope SONY et me l'a donné, en disant qu'étant l'aîné il me revenait d'apprendre à l'utiliser. Elle m'a encouragé à filmer ce que je voyais. J'avais l'habitude de filmer les enfants de notre rue et de les faire jouer d'après un scénario de télévision que j'avais écrit avec mon frère cadet.

 

Travailler en Chine a-t-il changé votre vie?

Quand je suis arrivé en Chine, je n'avais que 20 ans et je sortais à peine de l'adolescence. Je pense que j'ai grandi et que je suis devenu un homme à ce moment là. J'ai étudié la langue, la culture et d'autres aspects de la vie ici, ce qui m'a fait voir la vie sous un autre angle. Le quotidien en Chine est bien différent de celui en Tanzanie ou dans d'autres pays. La population est très nombreuse et tout le monde ici travaille ou étudie dur pour ne passe retrouver laissé pour compte.

Au sein de CRI, j'ai appris comment produire différents programmes de radio. Cette expérience sera d'une grande aide pour moi si je décide un jour de commencer ma propre émission ou station de radio. Outre cela, travailler dans la musique m'a donné envie de produire mes propres chansons. J'ai déjà commencé à travailler sur cette question avec trois de mes meilleurs amis ici à Beijing.

 

Quels sont vos projets futurs?

J'aimerais vraiment être propriétaire de ma propre station de radio ou d'un studio d'enregistrement de musique et de pistes sonores. J'ai récemment commencé à produire mon propre travail. Je suis également intéressé par les doublages de films. Je serais ravi de traduire dans d'autres langues des films tournés en swahili et de les diffuser à l'étranger pour montrer au monde que la Tanzanie et les pays d'Afrique de l'Est sont le vivier de beaucoup de talents.

 

 

 

 

 

 

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