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Vol.3 juin 2013
Le Cameroun sur le bout de la langue
Cui Xiaoqin

 

 

 LIU JINGFANG

Passionnée de gastronomie africaine, Liu Jingfang, étudiante chinoise de l'Université des Études internationales de Beijing, est arrivée, en 2012, à Douala, ville côtière du Cameroun, en tant que bénévole. Elle a mis sur pied un programme nommé « Le Cameroun sur le bout de la langue » avec sept étudiants chinois unis par leur même amour pour la gastronomie africaine. Aujourd'hui, elle partage cette expérience particulière avec CHINAFRIQUE.

Qu'est-ce qui vous a fait aller au Cameroun pour découvrir la gastronomie africaine ?

Un reportage télévisé sur le marché camerounais des animaux sauvages a suscité chez moi une grande curiosité pour la gastronomie camerounaise. Quand j'ai vu le reportage « La Chine sur le bout de la langue », une idée m'est venue : pourquoi ne pas utiliser la même formule pour faire découvrir la gastronomie africaine au public chinois , d'où « Le Cameroun sur le bout de la langue ». Je voulais vérifier à travers mon voyage si les Africains ne mangeaient que des choses simples et originales comme le montraient les reportages télévisées. 

En outre, j'ai toujours rêvé d'aller voir des animaux sauvages en Afrique. Je voulais que ma destination soit un pays particulier à partir duquel je pourrais avoir une vue globale sur tout le continent africain. C'est pourquoi j'ai choisi le Cameroun.

 

En quoi les Africains se différencient des Chinois en matière de pratique et de culture alimentaires ?

C'est bien différent. Avant de manger le fameux poisson braisé au Cameroun, par exemple, on met généralement deux cuvettes d'eau sur la table, l'une pour se laver les mains avant le repas, l'autre après le repas. Une pratique respectueuse de l'environnement. Les Camerounais préfèrent les mains aux couverts pour se servir. Pourtant, sous l'influence des Français, la plupart des restaurants camerounais fournissent aujourd'hui des couverts occidentaux.

Quand vous mangez au Cameroun, la chose la plus intéressante est sans doute la compagnie omniprésente des geckos et des paons. Tandis que vous prenez du poisson chez quelqu'un ou dans un restaurant, des paons se promènent autour de vous et des geckos restent en silence dans un coin. Je crois qu'il s'agit là de la conception des Camerounais sur la relation entre les hommes et animaux. Au lieu de les encager, ils préfèrent jouir du plaisir de leur compagnie.

 

Au cours de ce programme, est-ce qu'il s'est passé quelque chose d'intéressant entre vous et des habitants locaux ?

À chaque fois, avant de prendre des repas, nous voulions demander aux élèves locaux où on pourrait savourer des plats traditionnels à la camerounaise. Comme nous étions volontaires, nous devions compter sur nous-mêmes pour obtenir certains aliments, en récoltant les légumes avant de faire la cuisine, par exemple. Bien que tout le monde ne sache pas très bien cuisiner, nous y sommes parvenus avec l'aide d'une dame très aimable.

Après les travaux agricoles, chacun était responsable de prendre un aliment ou un outil. Comme le sac de légumes était trop lourd et trop grand pour être porté avec les bras, la dame nous a conseillé de le porter sur la tête comme le font les Camerounais.

Est-ce que vous continuez à développer des activités avec le Cameroun ?

En fait, depuis mon retour du Cameroun, je maintiens toujours des liens avec les cadres de l'association locale des étudiants. Ils ont crée « Oil Tourism », une agence de voyage destinée à conduire des étudiants du monde entier au Cameroun pour leur faire découvrir sa culture particulière. J'essaie de former une équipe en vue de mettre en marche un programme visant à la promotion en ligne du tourisme au Cameroun afin d'aider des étudiants chinois à réaliser leur rêve de l'Afrique. Somme toute, nous espérons que le Cameroun sera mieux connu des Chinois et qu'ils seront plus nombreux à avoir une vision juste du continent.

 

Est-ce que vous avez quelques plats typiques à nous proposer ?

Avant tout, le fameux poisson braisé, bien entendu. Le poisson laqué avec des oignons et des sauces salées ou épicées ou une sorte de sauce locale, appelée Bobolo (à base de manioc fermenté, acide).

Si vous êtes assez aventureux, n'hésitez pas à acheter des insectes rôtis lorsque vous en voyez. Même si vous avez peur, ayez le courage de les goûter. Ce sera une expérience inoubliable pour vous.

 

 

 

 

 

 

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