Des journalistes africains basés en Chine partagent leurs points de vue
sur les récentes réalisations du Parti à l’occasion du Congrès national. 

Le XX^e Congrès national du PCC s’est ouvert le 16 octobre, un événement politique important tenu à un moment critique. La réunion a défini les objectifs, les tâches et les principales politiques pour le développement futur du Parti et du pays. Elle a suscité l’intérêt du monde entier, avec environ 2 500 journalistes nationaux et étrangers couvrant l’événement à Beijing du 16 au 22 octobre. Quatre journalistes africains basés en Chine et qui ont été témoins des changements partagent avec CHINAFRIQUE leurs opinions sur les réalisations du PCC au cours de la dernière décennie. 

Un rôle primordial 

Bereket Sisay 

Journaliste et rédacteur de l’Agence de presse éthiopienne 

Le changement climatique, l’insécurité, les crises alimentaires et les bouleversements sociaux sont autant de menaces qui pèsent sur le monde dans lequel nous vivons tous ; mais il existe également de nombreuses possibilités de faire avancer le monde. Il faut donc un leadership fort, des politiques cohérentes et des hommes d’État engagés, capables de changer fondamentalement de cap et de s’orienter vers une transformation sociale et économique continue. Dans cette optique, le PCC fait désormais partie des forces auxquelles nous faisons confiance et qui sont censées faire un pas en avant à cet égard, s’appuyant sur ses réalisations au fil des décennies. 

Les succès du Parti dans un certain nombre de domaines importants sur le plan intérieur et son rôle constructif dans le maintien du multilatéralisme et des partenariats mondiaux lui ont valu d’être apprécié et d’occuper une place importante dans la politique mondiale. La Chine est connue depuis longtemps comme un partenaire mondial de confiance qui encourage la collaboration dans le monde entier, avec une vision commune de la prospérité et de la croissance mutuelles pour toute l’humanité. La Chine a poussé les pays, malgré leurs différences, à souscrire à des programmes communs tels que le développement, la paix et la démocratie, entre autres.  

Une approche des droits 
de l’homme centrée sur 
le peuple 

Bryan Otieno 

Correspondant de The Star au Kenya 

La philosophie des droits de l’homme centrée sur le peuple adoptée par le PCC vise à protéger les droits fondamentaux que l’humanité doit se voir accorder pour profiter de la vie. Il s’agit notamment du droit à un environnement propre, du droit à la santé et du droit de bénéficier d’une part plus équitable du développement du pays. L’objectif est de créer une société où l’équité et la justice sociales sont au centre, et de s’efforcer de répondre aux aspirations de la population à une vie meilleure. 

La Chine a ratifié 26 traités internationaux relatifs aux droits de l’homme ou y a adhéré. Parmi ceux-ci figurent six traités fondamentaux de l’ONU. La Chine a également été élue membre du Conseil des droits de l’homme des Nations unies cinq fois de suite. En témoignage du bilan de la Chine en la matière, la Commission des droits de l’homme des Nations unies a, depuis 2017, adopté à trois reprises la résolution « La contribution du développement à la jouissance de tous les droits de l’homme » proposée par la Chine. Cela montre que la philosophie et les réalisations de la Chine en matière de droits de l’homme ont été largement reconnues par la communauté internationale, selon Liu Yantao, l’ambassadeur chinois à Chypre. 

La Chine a achevé l’édification intégrale d’une société de moyenne aisance et a mis fin à la pauvreté absolue. En octobre 2021, lors du débat général de la troisième commission de la 76^e session de l’Assemblée générale des Nations unies, l’ambassadeur Zhang Jun, représentant permanent de la Chine auprès de l’ONU, a résumé : « La meilleure réponse à la situation des droits de l’homme en Chine réside dans les vies heureuses et les visages souriants du peuple chinois. » 

Les progrès environnementaux en Chine 

Ephrahim Bahemu  

Reporter de Mwananchi Communications en Tanzanie 

La protection de l’environnement est une campagne mondiale, et la Chine a pris des mesures intensives dans ce sens au cours de la dernière décennie sous la forte impulsion du PCC. 

Les dernières données montrent que la Chine occupe la première place dans le monde en matière de superficie de forêts plantées et de croissance forestière, contribuant à un quart de la nouvelle superficie forestière dans le monde au cours de la dernière décennie. Le secret du succès de la Chine réside dans sa vaste campagne de conservation de l’environnement, qui consiste notamment à préserver les écosystèmes existants, à créer de nouvelles forêts, prairies et zones humides, et à lutter contre la désertification. Selon l’Administration nationale des forêts et des prairies, la superficie de boisement accumulée a atteint 64 millions d’hectares au cours des dix dernières années, tandis que 11 millions d’hectares de prairies ont été améliorés et plus de 800 000 hectares de zones humides ont été ajoutés ou restaurés. 

Dans les différentes villes, l’herbe, les fleurs et les arbres sont entretenus avec savoir-faire. Les arbres sont même traités par des injections au cas par cas, ce qui surprend de nombreux visiteurs. De l’herbe et des fleurs ont été plantées sous les routes surélevées et les ponts dans les villes. Lors d’une promenade avec un ami africain à Weihai, dans la province du Shandong, nous avons été surpris de voir des roses rouges plantées sur le bord de la route. 

Les personnes qui ont visité ce pays dans le passé se sont plaintes de la mauvaise qualité de l’air dans les grandes villes, alors qu’aujourd’hui, un ciel clair et un air respirable dominent tout le pays. Les efforts déployés par la Chine pour étendre sa superficie forestière et améliorer la qualité des forêts ont réduit l’empreinte carbone, contribuant ainsi à l’objectif du pays d’atteindre le pic des émissions de CO₂ avant 2030 et la neutralité carbone avant 2060. 

Une transformation fascinante 

Nelson Kiva 

Reporter de The New Vision en Ouganda  

La transformation globale à laquelle la Chine a assisté sur une période relativement courte est fascinante. C’est le résultat des bonnes politiques adoptées par le PCC. 

En tant que journaliste ougandais, j’ai longtemps été captivé par les histoires sur la Chine et son peuple. En particulier, la transformation rapide du pays au cours de la dernière décennie grâce aux politiques et aux programmes développés par le PCC dans cette nouvelle ère est en effet étonnante. J’avais l’habitude de me demander comment les dirigeants du pays avaient assuré la stabilité et réalisé une transformation à grande échelle. Les trois derniers mois que j’ai passés à Beijing ont été très révélateurs. 

Je constate que la Chine est une société hautement sécurisée, contrairement aux histoires de criminalité que l’on entend ailleurs, y compris dans les capitales occidentales. C’est un pays où vous pouvez vous déplacer la nuit sans que personne ne vous touche, ce qui n’est pas courant dans de nombreuses régions du monde. L’environnement sécurisé assuré par la gouvernance du PCC a largement fonctionné comme un avantage pour l’économie, notamment le tourisme. 

Malgré la COVID-19, les visiteurs chinois et étrangers affluent vers les sites touristiques tels que la Grande Muraille, la Cité interdite, le Musée national, la place Tiananmen, ainsi que les sites en province. Les mégas routes, les réseaux ferroviaires, les aéroports et les berges protégées et embellies à travers la Chine, pas seulement dans les grandes villes comme Beijing, sont autant d’éléments qui témoignent d’un bon leadership. Le verdissement des villes est un exemple du travail louable accompli par le PCC, sous la direction de la pensée de Xi Jinping sur le socialisme à la chinoise pour une nouvelle ère.