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Vol.3 mars 2013
Exploiter les liens commerciaux
Les membres des BRICS doivent unir leurs forces pour promouvoir le développement de l'Afrique
Hannah Edinger

 

Les dirigeants des pays BRICS Dilma Rousseff-Brésil, Vladimir Poutine-Russie, Manmohan Singh-Inde, Hu Jintao-Chine, Jacob Zuma-Afrique du Sud 

L'invitation faite à l'Afrique du Sud à rejoindre le groupe BRICS en décembre 2010 - sans doute le plus grand succès du Président Jacob Zuma en matière de politique étrangère - a procuré au pays une image de « leader » économique des marchés émergents. Si certains doutent encore de la pertinence de ce choix, l'Afrique du Sud est maintenant un membre actif et fait entendre sa voix au sein du groupe. Le pays cherche à tirer parti des avantages de cette association, en mettant l'accent sur les possibilités de collaboration pour le développement de l'Afrique.

Alors que se prépare le Cinquième Sommet BRICS, avec pour thème « Les BRICS et l'Afrique - Partenariat pour le développement, l'intégration et l'industrialisation », quels seront les résultats des délibérations pour l'évolution du groupe BRICS, l'Afrique du Sud et l'ensemble du continent?

L'an dernier, lors du Quatrième Sommet BRICS, le groupe avait précisé sa position sur l'Afrique dans la Déclaration de Delhi. Il est prévu de se concentrer, non seulement sur la politique étrangère internationale, mais aussi sur les questions de développement et le développement d'autres régions. Le groupe BRICS pourrait jouer un rôle essentiel dans l'industrialisation et l'intégration régionale de l'Afrique.

 La Banque BRICS

L'un des résultats attendus du prochain Sommet est la création de la Banque de développement des BRICS, qui devrait débuter avec un capital de 50 milliards de dollars, et concrétiserait ce qui n'a été jusqu'à présent que des discussions politiques.

Au cours de l'année dernière, un groupe de travail des BRICS a étudié la faisabilité de ce projet. S'il se concrétise, cette banque pourrait être une première pierre dans la consolidation et l'institutionnalisation du groupe BRICS. Elle pourrait aussi permettre la réalisation de projets d'infrastructures transfrontalières à grande échelle en Afrique et appuyer financièrement et stratégiquement les programmes d'intégration régionale en Afrique. Que ce projet se concrétise ou non, les cinq banques de « référence » des BRICS, dont la Banque de développement d'Afrique australe (DBSA) en Afrique du Sud, se sont engagées à explorer les possibilités de co-financement de l'« économie verte » et à soutenir la construction d'infrastructures dans le continent pour favoriser les efforts d'intégration, accroître la compétitivité et contribuer à promouvoir les chaînes de valeur régionales et la valorisation des marchés africains.

La Chine se distingue dans ce groupe par son approche sur le continent africain et par l'accent mis sur le financement de grands projets d'infrastructures pour le transport, l'énergie et la communication, ainsi que par ses investissements dans des secteurs productifs tels que la fabrication et la transformation des produits agricoles, ou encore la promotion de débouchés commerciaux et les possibilités d'investissements dans plusieurs secteurs. La Chine est sans doute un des pays des BRICS qui participe le plus activement au développement de la compétitivité de l'Afrique, dans la recherche de nouveaux marchés ou d'autres sites de production rentables, ou dans l'accès aux ressources naturelles. Cependant, une approche plus équilibrée et diversifiée dans les relations sino-africaines est encore nécessaire. De même, Le partenariat gagnant-gagnant entre le groupe BRICS et l'Afrique nécessite une participation plus active. Il sera intéressant de voir comment le prochain sommet abordera certains problèmes découlant de cet engagement à voir l'Afrique comme un partenaire plutôt que comme un simple fournisseur.

Le Conseil économique des BRICS

Un autre résultat attendu du sommet est le lancement du Conseil économique des BRICS. Si le cadre  politique pour la coopération a déjà été fixé, de grands efforts restent encore à être accomplis afin d'explorer les moyens d'améliorer les liens commerciaux entre les pays du groupe BRICS et entre les BRICS et l'Afrique. La dernière décennie de la mondialisation a été caractérisée par une augmentation spectaculaire du commerce entre les marchés émergents. Les BRICS représentent désormais près d'un cinquième du commerce mondial. De même, les échanges commerciaux entre les BRICS et l'Afrique, et en particulier entre la Chine et l'Afrique, ont explosé entre 2000 et 2011. La Chine se positionne fermement depuis ces dernières années en tant que plus important partenaire commercial et financier du continent, et les pays du groupe BRICS se sont efforcés de consolider leur empreinte et leur influence sur le continent. Alors que la croissance commerciale a amélioré la performance économique de ces pays, cela a également eu un effet perturbateur sur les secteurs manufacturiers des BRICS, en Afrique du Sud comme dans d'autres pays africains d'ailleurs. Ce n'est pas une surprise, les BRICS sont des concurrents économiques et cherchent en premier lieu leurs avantages, que ce soit en concurrence les uns avec les autres ou avec d'autres économies, y compris les économies africaines.

Des instruments facilitant les échanges entre les entreprises des BRICS sont déjà en train d'être mis en place, tels que les swaps de devises et les échanges de devises locales. Toutefois, la mise en place de ces instruments devra s'accompagner d'une meilleure connaissance et d'un meilleur partage des informations pour étendre la portée du commerce intra-BRICS et développer le couloir commercial entre les BRICS et l'Afrique, et accroître les possibilités de collaboration entre les petites et moyennes entreprises (PME). 

Passerelle pour l'Afrique

Alors que l'Afrique du Sud se prépare à présider le groupe BRICS en 2013, le pays cherche encore avec impatience à se positionner comme passerelle politique et économique pour l'Afrique. Mais la puissance africaine doit combiner ses ambitions stratégiques politiques régionales et internationales avec les défis de son propre développement. Il est maintenant clair que le simple fait de s'associer avec les grandes économies émergentes ne garantit pas une forte croissance économique et un développement rapide.

En fait, ces défis, bien qu'à des échelles différentes, sont un facteur d'unité pour chacun des pays BRICS, en dépit de leurs différences structurelles. De plus, les membres de ce groupe ont intérêt à partager leurs connaissances, alors qu'ils se modernisent, s'urbanisent et s'industrialisent toujours plus. Chaque pays possède des compétences et une position stratégique unique. Il importe donc d'éviter les coups bas au sein du groupe, en dépit de la concurrence qui y règne. Des résultats tangibles et le succès ultime du groupe passeront par l'augmentation des liens commerciaux. De tels liens devraient être la priorité du groupe envers l'Afrique, faute de quoi tous les beaux discours resteront lettre morte.

(Hannah Edinger dirige le service Recherche et Stratégie de l'entreprise Frontier Advisory.)

 

 

 

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