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Vol.2 juin 2013
L’UA à la tête du continent

Nolana Ta Ama, l'Ambassadeur du Togo

» Nolana Ta Ama, Ambassadeur du Togo et Doyen du Corps diplomatique africain : Si on se réfère au contenu de la Charte de l'Union africaine, notamment à son préambule et à son article 2, fixant ses objectifs, il transparaît clairement que les Pères fondateurs de l'Organisation de l'Unité africaine ont voulu cette organisation pour faire face courageusement, avec des moyens d'action à leur portée, et libérer toute l'Afrique du joug de la colonisation sous toutes ses formes, les plus saillantes étant la domination politique, économique, culturelle et raciale.

Par quels moyens justement ? Par toute forme de lutte admise par la communauté internationale gérée depuis 1945 par la Charte des Nations unies. Au fur et à mesure que les États se libéraient, un front commun se renforçait avec entre autres l'appui de certains États extérieurs au continent, (je pense ainsi à la Chine), pour aller avec le sabre et la parole, partout où il le fallait.

Au niveau de la lutte pour aboutir à la libération économique, l'objectif fut la récupération des ressources naturelles, en vue d'instaurer un nouvel ordre économique basé sur l'égalité et la recherche de la justice et de l'équité, et de réaliser un développement économique stable et durable.

Pour ce qui était de la lutte pour l'émancipation culturelle et raciale, nous sommes passés par la recherche de l'éradication de l'ignorance venant de l'analphabétisme, propre à déclencher le savoir scientifique.

Voilà les défis majeurs qui étaient donc, selon moi, à relever par l'OUA et qui l'ont été à la satisfaction générale.

» Hassane Rabehi : Les défis principaux sont les conflits qui se poursuivent et peuvent entraver la marche du continent vers son développement.

L'UA continuera à chercher à créer une vision africaine commune du développement, de la paix et de l'intégration.

L'éducation, l'autosuffisance alimentaire, le travail, l'immigration illégale, les réfugiés, l'agriculture, les changements environnementaux et climatiques, et le manque de moyens financiers sont également quelques-uns des défis pour l'UA. La santé est un enjeu de taille, et doit être abordée en priorisant la réduction de la mortalité maternelle en Afrique et en luttant contre les fléaux du VIH, de la tuberculose et du paludisme. L'Afrique, comme le reste du monde, est aux prises avec le trafic de drogues illicites et la criminalité qui l'accompagne. La contrebande d'armes et de stupéfiants et la criminalité associée sont un véritable fléau qui ronge la paix, la sécurité, le développement social et la santé publique du continent.

L'UA est consciente des défis qui l'attendent, et fera tout son possible pour remplir les objectifs de l'agenda continental, en particulier la stabilité, la sécurité et le développement.

La Chine a renforcé ses liens avec l'UA. Comment envisagez-vous l'avenir des relations sino-africaines ?

» Nolana Ta Ama : Pour participer plus efficacement à la gestion de ces nouveaux défis que l'Afrique a fait siens, une Charte de l'Union Africaine inspirée de la Déclaration de Syrte en 1999, adoptée en 2000, a formulé des nouvelles dispositions jugées plus adéquates.

En effet, toute la communauté internationale a été invitée à agir de manière plus concertée et consensuelle, par exemple, la manière formulée par le Groupe des 77 dont fait partie la Chine, pour un dialogue dit Sud/Sud.

Dans ce cadre, l'Afrique s'est quant à elle appuyée sur l'Union africaine, qui, je le disais tantôt, a pris le relais de l'OUA et a convenu que c'est avec la Chine qu'il fallait rechercher l'amitié et la paix en vue du développement à même de mieux gérer ces facteurs interactifs qui les interpellaient au plus haut point.

On comprend donc pourquoi il était devenu nécessaire qu'un mécanisme significatif de coopération soit instauré entre les deux partenaires en développement à savoir la Chine, pays le plus peuplé du monde et le vaste continent africain. D'où l'idée que la formule d'un Forum de Coopération Chine-Afrique pouvait être la plus à même, au niveau ministériel, de créer un mécanisme de dialogue dont l'objectif est de réaliser un partenariat stratégique de nouveau de type reposant sur la confiance mutuelle et les bénéfices partagés.

» Hassane Rabehi : En qualité d'ambassadeur d'Algérie en Chine, je voudrais souligner l'importance fondamentale de la relation entre la Chine et l'Afrique.

Au long de toutes ces années, l'Afrique et la Chine ont forgé une coopération de proximité et une réelle amitié.

Le FOCAC, lancé en octobre 2000, est un partenariat solide établi par la Chine et les pays africains pour la consultation collective et le dialogue, et un mécanisme de coopération entre les pays en développement à la recherche d'un renforcement mutuel. Le forum se porte très bien et a le potentiel d'apporter de nombreux bénéfices aux deux parties. Le nouveau siège de l'UA construit par le gouvernement chinois et gracieusement offert à l'UA est un témoignage de la valeur réelle de ce partenariat. Il est également très important que la Commission de l'UA ait été admise au FOCAC le 26 octobre 2011, comme membre à part entière lors des réunions des hauts fonctionnaires qui s'est tenue à Hangzhou, et ait participé à la 5ème réunion ministérielle du FOCAC qui s'est tenue à Beijing en juillet 2012.

Les pays et les peuples africains applaudissent les résultats fructueux des liens avec la Chine et sont parfaitement confiants quant à leur avenir.

» Julio Morais : La Chine a toujours été, et continue à être, un allié solide et fidèle de l'UA, un engagement qu'elle a illustré pleinement en construisant le siège de l'UA, don gracieux du gouvernement chinois. La Chine, depuis les années 1960, a aidé l'Afrique à surmonter ses difficultés et lui a apporté son soutien, tant au niveau bilatéral que multilatéral. Les deux parties sont conscientes de leur potentiel et de leur responsabilité historique à l'égard de leurs peuples, qui aspirent légitimement à jouer un rôle actif dans la transformation de l'ordre mondial.

» Martin Mpana : Il est nécessaire de faire correspondre le partenariat du FOCAC avec les objectifs stratégiques de l'UA. Le magnifique bureau de l'UA construit par la Chine et inauguré en janvier 2012, est un gage de la valeur réelle de ce partenariat pour l'Afrique.

De plus, le fait que la Commission de l'UA soit désormais partie intégrante du FOCAC est la preuve que les relations de la Chine avec l'UA prennent une direction très favorable.

(Retrouvez l'intégralité de ces entretiens en anglais sur www.chinafrica.cn)

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