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Vol.5 mai 2015
Plus de points communs que de divergences

La présence chinoise dans les pays d'Afrique couvre un large éventail d'activités comme la coopération agricole, la construction d'hôpitaux, l'envoi de missions de maintien de la paix avec l'ONU, la fourniture de matériel et de médecins dans les pays frappés par l'Ebola. Est-ce que tout cela peut réfuter l'allégation selon laquelle la Chine est en train de coloniser l'Afrique pour ses ressources ?

Permettez-moi d'affirmer d'emblée que l'engagement de la Chine en Afrique a été positif et que l'Afrique en a tiré des bénéfices. Je pense que ce genre de rencontres doivent toujours être mutuellement bénéfiques. Si elles ne l'étaient pas, elles ne dureraient pas. Il faut donc mettre l'accent sur les avantages réciproques. Autre chose  : je suis heureux de voir que la Chine s'est engagée d'une manière beaucoup plus large dans le commerce, alors que dans le passé elle s'intéressait uniquement aux ressources naturelles de l'Afrique, au cuivre, au fer, au pétrole. Mais la Chine a démontré qu'elle avait de plus vastes intérêts en Afrique, ce qu'elle a manifesté dans ses échanges avec le continent. Ce point est extrêmement important.

La Chine a en outre une expérience de développement très pertinente, dont l'Afrique peut tirer profit, tant dans l'agriculture que dans la construction d'infrastructures ou en matière d'énergie. Aujourd'hui, la pénurie d'énergie et le manque d'infrastructures sont les deux principaux goulots d'étranglement du développement économique africain. La Chine a beaucoup à offrir dans ces domaines.

Il est formidable que [les Chinois] aient été présents lorsqu'Ebola a frappé, et qu'ils aient joué un rôle aussi important dans le maintien de la paix en Afrique au moment où les pays les plus développés ont cessé d'envoyer leurs troupes. Je crois que cela est très positif et j'applaudis l'évolution de la coopération internationale de la Chine.

Cette année marque le 25e anniversaire de l'envoi par la Chine de soldats du maintien de la paix dans le cadre de l'ONU. Les actions qu'ils ont menées se sont diversifiées. Comment voyez-vous cela ?

C'est très important. J'ai eu la chance de travailler avec des soldats chinois qui prenaient part à des opérations de maintien de la paix, et j'ai visité le centre de formation des policiers [en Chine] où ils s'entrainaient aux opérations. Nous avons parcouru un long chemin ensemble : l'Afrique, la Chine, et l'ONU.

Leurs missions ont été très variées. Ils ont apporté une excellente contribution et j'espère que leur participation se poursuivra. Ils travaillent bien et nous avons besoin d'eux.

La Ceinture économique de la Route de la Soie et la Route maritime de la Soie du XXIe siècle sont d'importantes initiatives proposées par le gouvernement chinois. Que pensez-vous de la Route maritime de la Soie qui lie les ports de la Chine aux côtes de l'Afrique ? Quel impact peut-elle avoir en Afrique ?

Les pays d'Asie, tout comme l'Afrique, ont besoin d'infrastructures. J'applaudis le projet dont le président Xi Jinping a discuté avec le Pakistan – un corridor économique de 3 000 km - ainsi que celui des ports liant l'Afrique à la Chine. Je pense que cette idée, qui peut étendre le commerce, est importante, mais nous devons aussi aider l'Afrique à ajouter de la valeur à ce qu'elle exporte. L'Afrique ne peut continuer à exporter ses ressources naturelles et attendre de cela le développement. Elle doit transformer les matières premières et donner une valeur ajoutée à ses produits d'exportation. La Chine peut être très utile à l'Afrique en travaillant avec elle sur ce point. Nous pouvons tirer profit de l'expérience chinoise. Ouvrir des ports, établir des infrastructures et donner accès aux marchandises africaines – pas seulement pour la Chine mais pour tous les pays du monde – est très important dans ce contexte.

La conférence ministérielle du 6e Forum sur la coopération Chine-Afrique (FCCA), qui aura lieu en Afrique du Sud cette année, marque une nouvelle ère de développement en Afrique. De cette première rencontre depuis l'accès au pouvoir du président Xi Jinping en 2013, qu'attend-on ? Quelles seront, selon vous, les plus importants résultats ?

Je m'attends à de très sérieuses discussions sur le développement économique et sur les projets importants qui requièrent l'aide de la Chine. Je pense en avoir mentionné deux – l'énergie et les infrastructures. L'énergie est extrêmement importante dans le développement économique, mais elle l'est aussi pour l'environnement. Cette année, nous nous aurons également une importante conférence sur l'environnement à Paris. Sans accès à l'électricité moderne, les gens coupent des arbres pour avoir du bois à brûler pour la cuisson, et l'environnement en subit les conséquences. Si nous les aidons à obtenir l'électricité, nous protègerons l'environnement et nous influencerons en même temps le développement économique.

Quant aux infrastructures, si les gouvernements africains peuvent travailler avec le gouvernement chinois et tous les protagonistes internationaux à améliorer les infrastructures et à augmenter le commerce intra-africain, des études ont montré que, d'ici dix ans ou moins, le commerce entre les pays d'Afrique pourrait augmenter de 300 milliards de dollars. Ces domaines sont donc de la plus haute importance.

Un autre domaine que je crois important et que les leaders africains devraient développer est l'agriculture. L'expérience de la Chine serait pertinente dans ce domaine. L'Afrique devrait devenir une source importante de produits agricoles, non seulement pour se nourrir elle-même, mais aussi pour participer au système de sécurité alimentaire mondial et exporter vers le reste du monde.

J'espère que les trois domaines que j'ai mentionnés – énergie, infrastructure et agriculture – seront au programme et que des propositions concrètes jailliront de la rencontre en Afrique du Sud.

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