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Vol.7 décembre 2015
Renforcer la coopération
Le Sommet du FCSA en Afrique du Sud consolidera le partenariat sino-africain

Le premier Sommet du FCSA est considéré comme un tournant dans la coopération sino-africaine

L'Afrique est beaucoup plus proche de la Chine qu'on ne le croit. Il y a un peu de l'Afrique à Songzhuang, une zone située dans l'arrondissement de banlieue Tongzhou, dans le sud-est de Beijing, où le Village d'Art africain est né l'année dernière. Le projet de 1,3 hectare présente une collection éclectique d'art africain : des sculptures Makonde de Tanzanie, des assiettes en cuivre gravées à l'eau-forte de Zambie, des masques du Malawi et beaucoup d'autres œuvres d'art.

« Tout ce que j'ai fait est de permettre à mes collègues chinois de mieux connaître l'Afrique et de permettre à plus d'Africains de réaliser que la Chine est un ami fiable », explique Li Songshan, fondateur de ce village d'art. « Je souhaite établir une plateforme pour la promotion des cultures et arts africains et des échanges culturels sino-africains. »

M. Li, qui a appris le Swahili dans les années 1960, a passé la plupart de son temps en Chine depuis 2000, après avoir vécu et travaillé en Tanzanie pendant plus de 20 ans. Il veut faire partager sa passion pour l'Afrique, sa culture et ses peuples. Le travail de M. Li s'est effectué en parallèle du développement du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), un mécanisme de dialogue collectif entre la Chine et les pays africains dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

En 2003, quand la seconde Conférence ministérielle du FCSA s'est tenue à Addis Abeba, M. Li a établi un musée d'art Makonde exposant plus de 500 œuvres à Changchun, dans la province de Jilin dans le nord de la Chine. Lorsque le premier Sommet et la troisième Conférence ministérielle du FCSA se sont tenus à Beijing en 2006, M. Li, soutenu par le Musée nationale et le ministère chinois de la Culture, a organisé une exposition d'art africain dans la capitale chinoise. Six ans plus tard, lorsque Beijing a accueilli la cinquième Conférence ministérielle du FCSA, la construction du Village d'Art africain a démarré. Le village a été inauguré lors de la visite du Président tanzanien Jakaya Mrisho Kikwete en 2014.

« Nous (le village d'art africain et le FCSA) nous développons ensemble », remarque M. Li.

Des contacts entre les peuples

Cette année est une année charnière pour le FCSA. Elle marque son 15e anniversaire, ainsi que son deuxième Sommet et la sixième Conférence ministérielle, qui se tiendront à Johannesburg.

Selon Zhang Zhongxiang, directeur exécutif du Centre d'études africaines à l'Université normale de Shanghai, depuis la création du FCSA il y a 15 ans, les canaux de la coopération sino-africaine se sont considérablement diversifiés. Cela a permis une plus grande confiance politique mutuelle et une coopération économique et commerciale qui s'est développée rapidement. Encore plus important, les contacts entre les peuples ont également été facilités.

Au cours des dernières années, le nombre de touristes chinois en Afrique a augmenté. Un jeune couple qui a passé sa lune de miel en Tanzanie et a posté ses photos sur internet a non seulement reçu des milliers de « like », mais a été aussi mentionné par le Président chinois Xi Jinping lors de sa visite en Tanzanie. Un nombre croissant de touristes africains se rend également en Chine. Grâce à ces voyages, Chinois et Africains peuvent mieux se comprendre.

« Comme l'a dit le Premier ministre chinois Li Keqiang, l'économie et le commerce, ainsi que les relations entre peuples et la coopération culturelle entre la Chine et l'Afrique, sont les deux roues indispensables pour que la coopération sino-africaine aille de l'avant », affirme Lin Songtian, directeur général du Département africain au ministère des Affaires étrangères et secrétaire général du Comité de suivi chinois du FCSA, à CHINAFRIQUE. « Nous accentuerons nos efforts pour améliorer les relations entre les peuples (chinois et africains) dans les années à venir ».

Suite au forum, une série d'autres plateformes comme le Forum des think tanks Chine-Afrique et le Forum du peuple Chine-Afrique ont été créés pour faciliter les contacts entre les peuples chinois et africains. « Grâce à ces plateformes, les peuples chinois et africains ont plus de canaux pour mieux se comprendre », affirme M. Zhang.

Une portée historique

Selon Lin, le deuxième Sommet du FCSA en Afrique du Sud sera une date importante pour le développement sino-africain.

Même si la coopération entre la Chine et l'Afrique s'est développée rapidement, les dirigeants des différents pays n'ont pas eu beaucoup d'occasions de se rencontrer et de discuter du futur de leur coopération. « Le Sommet du FCSA en Afrique du Sud leur donne une bonne occasion de se rencontrer », ajoute-t-il.

« Les pays africains ont le désir d'accélérer l'industrialisation et la modernisation agricole pour réaliser l'indépendance économique et un développement autonome et durable », affirme Yang Jiechi, conseiller d'État chinois. Après plus de 30 ans de réforme, d'ouverture sur l'extérieur et de croissance rapide, la Chine a développé de nombreuses entreprises compétitives et une forte capacité de production. Cela met la Chine dans une meilleure position pour travailler avec d'autres pays pour atteindre un développement gagnant-gagnant basé sur la complémentarité des différents pays.

M. Yang note qu'étant donné leurs points forts respectifs, la Chine et l'Afrique se prodiguent mutuellement des opportunités et ont besoin l'une de l'autre pour leur développement. « Dans ce contexte, le Sommet du FCSA, le premier de ce genre à se tenir sur le continent africain, aura une portée très importante pour permettre une transformation et une amélioration des relations sino-africaines et promouvoir un développement mondial plus équilibré, inclusif et durable », ajoute-t-il.

Des résultats encourageants

« Depuis la création du FCSA il y a 15 ans, la Chine et l'Afrique ont construit une coopération fructueuse », affirme M. Yang à Independent News and Media South Africa.

En 2014, le commerce Chine-Afrique a dépassé les 220 milliards de dollars et les investissements chinois en Afrique ont dépassé les 30 milliards, réalisant respectivement une croissance de 22 % et de 66 % depuis la création du FCSA en 2000. La part du commerce Chine-Afrique dans le commerce étranger total de l'Afrique a augmenté de 3,82 % à 20,5 % au cours de la même période.

« Il est notamment important de noter que l'engagement chinois en Afrique a brisé les deux goulots d'étranglement que sont le sous-développement des infrastructures et le manque de professionnels qualifiés », explique M. Yang. « Les efforts chinois ont vraiment fait la différence. »

En juin 2015, plus de 3 800 km de chemins de fer et 4 334 km de routes avaient été construits ou étaient en cours de construction en Afrique grâce à des financements chinois. Plus de 200 écoles avaient été créées avec l'aide ou le financement chinois. Actuellement, le gouvernement chinois offre à l'Afrique plus de 7 000 bourses d'étude par année académique et accueille chaque année plus de 100 programmes de formation technique ou de management, multilatéraux ou bilatéraux, ainsi que des ateliers d'étude pour les officiels africains.

« Le FCSA s'est avéré être une plateforme importante pour le dialogue collectif entre la Chine et les pays africains, et un mécanisme efficace de coopération pragmatique », ajoute M. Yang.

Le Président sud-africain Jacob Zuma estime qu'une partie importante de cette coopération consiste à la mise en place de l'Agenda 2063, le plan pour la transformation structurelle de l'Afrique décidé lors du Jubilé d'Or de l'Union africaine (AU) en mai 2013, ainsi que la coopération Sud-Sud.

« Lors de sa co-présidence du FCSA, l'Afrique du Sud continuera à s'assurer que les principes de la coopération Sud-Sud soient réalisés et qu'une attention spéciale soit portée à la mise en place de l'Agenda 2063 de l'UA », a déclaré M. Zuma aux envoyés étrangers lors d'une conférence sur la politique extérieure de l'Afrique du Sud à Pretoria en septembre.

Pas d'exclusivité

« La coopération Chine-Afrique s'est développée rapidement après l'établissement du FCSA il y a 15 ans. Mais notre coopération n'est pas exclusive et la Chine souhaite voir plus de pays coopérer avec les pays africains », affirme Liu Guijin, envoyé spécial du ministère chinois des Affaires étrangères au FCSA.

Le Premier ministre Li a fait une déclaration similaire. Dans son adresse au Centre de Conférence de l'UA à Addis Abeba l'année dernière, il a déclaré que la Chine espérait voir l'Afrique diversifier ses partenaires. Il s'est dit très favorable à un investissement international plus important en Afrique et prêt à collaborer avec des tierces parties en Afrique.

Après la première Conférence ministérielle du FCSA à Beijing en 2000, d'autres plateformes de coopération liées à l'Afrique, comme le Sommet des Dirigeants États-Unis - Afrique et le Sommet du Forum Inde-Afrique ont émergé. Selon Liu, il s'agit là de cadres de coopération importants qui peuvent aider les pays africains à se développer. « Mais le FCSA diffère des autres en ce qu'il privilégie une approche pragmatique, l'égalité et le bénéfice mutuel, et le management joint », a-t-il souligné. « Nous allons souvent au-delà des engagements et des objectifs avancés lors des conférences du FCSA. »

La première Conférence ministérielle du FCSA a proposé d'annuler la dette de 31 pays africains, pour un total d'un milliard de dollars, en trois ans. Cela a été accompli en deux ans. La cinquième Conférence ministérielle du FCSA à Beijing en 2012 a proposé un crédit de 20 milliards de dollars pour aider les pays africains à développer leurs infrastructures, leur agriculture, leur secteur manufacturier et leurs petites et moyennes entreprises. Cela a également été accompli en deux ans au lieu de trois.

L'engagement chinois à construire des écoles primaires, des hôpitaux et des centres de démonstration de technologies agricoles en Afrique a également été réalisé avant la date prévue.

Des défis pour l'avenir

En dépit de ces succès, Liu a admis que des défis se posaient pour l'avenir des relations sino-africaines. Ces défis seront abordés lors du Sommet de Johannesburg, a-t-il ajouté.

« Le plus grand défi réside encore dans le soft power. Nous avons de l'argent, mais nous manquons de compréhension entre les peuples », affirme-t-il. En dépit des opportunités de contacts grandissantes entre les peuples, Lin Songtian estime que ce n'est pas suffisant et que les contacts devraient être approfondis dans les années à venir.

Selon M. Lin, les peuples chinois et africain se connaissent mal et beaucoup de leur connaissance leur provient des médias occidentaux, qui sont souvent biaisés.

« Nous devrions créer les conditions pour que les peuples des deux côtés apprennent à mieux se connaître directement », affirme M. Lin. Selon lui, dans le passé, les pays chinois et africains se sont trop focalisés sur la coopération bilatérale politique et économique et pas assez sur les contacts entre les peuples. « Dans les années à venir, la Chine fera plus d'efforts dans ce domaine, afin que les instituts de recherche, médias, universités, représentants des jeunes, gouvernements locaux et organisations sociales chinois puissent se rendre dans des pays africains et inviter leur contrepartie africaine à se rendre en Chine. De cette manière, nous offrirons plus d'opportunités aux peuples des deux côtés de mieux se connaître », a déclaré M. Lin à CHINAFRIQUE. « Ce sera la priorité dans le futur et un domaine clé de la coopération sino-africaine. »

Cependant, les liens politiques et diplomatiques nécessitent également notre attention. Macharia Munene, professeur de relations internationales à l'Université internationale américaine de Nairobi, a expliqué à l'agence de presse Xinhua que le Sommet du FCSA, outre chercher à accroître la coopération économique entre la Chine et l'Afrique, devrait également se concentrer sur la coopération diplomatique et politique.

« La Chine continuera à être le moteur économique mondial. Étant donné que les autres grandes puissances sont confrontées à des problèmes fondamentaux d'économie politique et de pratique diplomatique, de nombreux pays se tourneront vers la Chine pour formuler leur politique dans ces domaines », affirme M. Munene. La santé est également l'un des domaines clés de la coopération. Après l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'ouest en mars 2014, la Chine a réagi promptement, offrant une aide de plus de 120 millions de dollars à 13 pays africains dans et aux alentours de la région touchée. Elle a également envoyé plus de 1 200 professionnels de la santé.

« La Chine a contribué de manière importante à la lutte contre Ebola en Afrique », a déclaré l'envoyé spécial Liu. « À l'avenir, elle devrait faire encore plus pour aider les pays africains à améliorer leur système de santé public. »

 

Autres plateformes de dialogue sous le FCSA

14-17 décembre 2003 : Première Conférence des entrepreneurs chinois et africains à Addis Abeba en Éthiopie. Vingt et un accords de coopération sont signés pour une valeur totale d'un milliard de dollars. La conférence se tient à présent en même temps que la conférence ministérielle du FCSA tous les trois ans.

21-22 mai 2011 : Premier Forum des jeunes dirigeants Chine-Afrique à Windhoek en Namibie. Les deuxième et troisième forums se sont tenus à Beijing et Arusha (Tanzanie) en 2012 et 2015.

29-30 août 2011 : Premier Forum du peuple Chine-Afrique à Nairobi au Kenya. Les second, troisième et quatrième forums se sont tenus en 2012, 2014 et 2015 à Suzhou (Chine), Khartoum (Soudan) et Yiwu (Chine).

27 octobre 2011 : Premier Forum des think tanks Chine-Afrique à Hangzhou (Chine). Les deuxième, troisième et quatrième forums se sont tenus à Bishoftu (Éthiopie), Beijing et Pretoria (Afrique du Sud) en 2012, 2013 et 2015.

27-28 août 2012 : Premier Forum sur la coopération sino-africaine des gouvernements locaux à Beijing. Le deuxième forum s'est tenu en 2015 à Beijing.

 

 

 

 

 

 

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