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Des leçons de développement
L'Afrique peut apprendre de la croissance économique de la Chine à tirer profit de ses propres ressources

Port de Mombasa au Kenya

La coopération internationale a rarement suscité autant de questions et d'inquiétude politique que les relations sino-africaines.

Bien que pas nouvelle et enracinée dans l'histoire des deux parties depuis la démonstration formelle de solidarité afro-asiatique lors de la célèbre conférence de Bandung 1955 en Indonésie, la coopération sino-africaine a traversé un nombre considérable d'épisodes : de la toute première solidarité définie par des principes communs d'anticolonialisme jusqu'à l'étape actuelle du partenariat stratégique en électrification. En plus de la coopération stratégique qui a guidé des échanges mutuels dans presque tous les domaines comme l'économie, la politique et la culture, la Chine et l'Afrique sont en train d'atteindre une visibilité sans précédent sur la scène internationale quand elles demandent une restructuration de l'ordre mondial.

La coopération sino-africaine, officialisée il y a quinze ans par le mécanisme du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), a joué un rôle significatif en haussant le statut et le profil de chacune des deux parties sur la scène internationale. Le FCSA a, depuis sa fondation en 2000, contribué de façon particulière à l'élan dynamique de cette coopération. Il est un mécanisme largement orienté vers la recherche du but et qui prône le dialogue et la consultation. Ses seules rencontres publiques et visibles sont les conférences ministérielles triennales et les sommets des chefs d'État, qui se tiennent en Chine ou en Afrique.

Nonobstant son modeste profil, le FCSA a élaboré un mécanisme de suivi qui assure la continuité des activités et l'atteinte des buts en temps prévu. La valeur du suivi s'est largement révélée quand, après le « Printemps arabe » et d'autres chocs politiques en Afrique du Nord et en Afrique sub-saharienne, Beijing a annoncé une aide globale au développement à la Conférence ministérielle de 2009 en Égypte. La Chine a un bureau permanent au ministère des Affaires étrangères qui suit la marche du FCSA. Cela soutiendrait considérablement les efforts et l'engagement de Beijing si les pays d'Afrique pouvaient établir un mécanisme semblable de leur côté. Avec le second sommet très important du FCSA prévu en Afrique du Sud les 4-5 décembre, la coopération Chine-Afrique va vraisemblablement atteindre un nouveau niveau.

Mobilisation des ressources internes

La coopération Chine-Afrique a été établie sur l'égalité, le respect et l'aide mutuels. Les pays d'Afrique ont activement participé à redonner à la République populaire de Chine son siège à l'ONU en 1971, après des années d'obstruction de la part de Washington. Les pays d'Afrique se sont tenus côte à côte avec Beijing dans plusieurs forums internationaux, surtout le Comité des Droits humains des Nations Unies, battant les résolutions occidentales d'attaquer la Chine. Ils ont aussi généralement soutenu le principe d'une seule Chine.

Au-delà des limites de l'amitié, la Chine offre d'importantes leçons sur le développement social général qui peuvent servir à l'Afrique.

Il ne s'agit aucunement de suggérer l'isolation, encore moins l'autarcie. La Chine se dirige lentement vers le courant dominant de gouvernance mondiale, et elle est actuellement un conducteur stratégique de la croissance économique mondiale – une participation d'environ 30 %, en conservant ses prérogatives souveraines dans les affaires nationales.

Le développement de la Chine a misé sur la mobilisation des ressources intérieures, avec comme conséquence, la construction d'une structure économique nationale intégrée. L'afflux massif d'investissements étrangers directs a été la réponse à la motivation créée par une économie nationale hautement performante, avec d'énormes profits prévus en retour d'investissements profitables.

À cet égard, l'Afrique a d'énormes possibilités de puiser dans les économies d'échelle de la région.

Actuellement, Beijing redessine son architecture économique nationale avec une vitesse de croissance modérée. Révisant les mesures traditionnelles qui ont mené l'économie, Beijing est en train de remodeler la structure économique vers ce qu'elle appelle « la nouvelle normalité », mettant à l'œuvre la stratégie caractéristique des mesures de réforme et ouverture.

Les trajectoires de développement en Afrique, au contraire, ont tourné autour de paradigmes bien connus, comprenant une certaine mesure de déficit local. L'aspect crucial du paradigme de développement de la Chine est qu'il n'est pas un forfait mais un processus, formé au fur et à mesure de son avancement. Bien que Beijing répète n'avoir aucune leçon à offrir à quiconque, son expérience dans la gestion des affaires publiques peut contribuer à enrichir la recherche de l'Afrique d'une voie innovatrice de développement durable.

Tirer profit des ressources

Avant la célèbre troisième session plénière du 11e Comité central du Parti communiste chinois en décembre 1978, la Chine avait proposé en mars cette année-là un plan de développement de dix ans, axé sur 120 projets clés de modernisation : trente centrales électriques, six voies ferrées, huit mines de charbon, dix nouvelles aciéries, cinq ports, neuf complexes de métaux non ferreux, et dix nouveaux gisements de pétrole et gaz.

Aussi en 1978, après presque sept ans d'intenses négociations, la Chine signa des accords commerciaux à long terme avec le Japon. Le Japon accepta d'exporter des équipements modernes, de la technologie industrielle et des matériaux pour une valeur de 10 milliards de dollars, et la Chine, de fournir en échange du pétrole brut et du charbon.

Malgré les relations épineuses entre Beijing et Tokyo, à la fin de 1978, la Chine avait signé plus de 70 contrats selon lesquels le Japon financerait des projets majeurs, et la Chine paierait en pétrole et charbon. Ces ententes devaient former la base du mouvement de modernisation de la Chine.

La professeure Deborah Brautigam, dans son ouvrage apprécié Dragon's Gift : The Real Story of China in Africa (Le Cadeau du Dragon : l'histoire vraie de la Chine en Afrique) a fait remarquer que dans les années 1970, « la Chine était surtout une économie agricole possédant d'immenses réserves de ressources naturelles – pétrole, charbon, or, cuivre – comme plusieurs pays d'Afrique d'aujourd'hui. Comme la Chine commençait à sortir de la « révolution culturelle » (1966-76), équivalent de la décennie perdue d'Afrique, et à regarder à l'extérieur, les entreprises pétrolières et minières commencèrent à ouvrir les yeux sur les ressources naturelles de la Chine avec grand intérêt », de la même manière que les ressources naturelles de l'Afrique sont vues aujourd'hui.

Mettre en valeur les ressources naturelles africaines de la façon que la Chine l'a fait plus tôt avec ses propres ressources naturelles peut servir de base au développement d'un envol économique soutenu. L'Afrique a même plus de chance maintenant que la Chine dans les années 1970, car le reste du monde se bouscule à la frontière de la dernière ressource ».

La Chine elle-même, avec son expérience d'utiliser judicieusement les ressources naturelles en vue de la modernisation, pourrait être beaucoup plus en faveur de la stratégie si l'Afrique pouvait définir clairement un modèle de développement et engager sérieusement Beijing. L'Afrique et la Chine partage bien des vues sur les grands problèmes de la paix universelle, de la stabilité et de la gouvernance du monde par la loi. Le partenariat stratégique de la coopération sino-africaine peut donc jouer un rôle important dans le plan mondial de paix et de développement.

(L'auteur est directeur du centre des études chinoises, à Abuja, au Nigéria)

 

 

 

 

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