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Le Sommet du FCSA en Afrique du Sud consolidera le partenariat sino-africain
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Le président du FDCA, Chi Jianxin, a parlé à CHINAFRIQUE de la façon dont le Fonds dessert les entreprises chinoises et leurs partenaires africains dans le cadre du FCSA, et du programme du Fonds pour les cinq prochaines années

 
 
Chi Jianxin
 

Le Fonds de développement Chine-Afrique (FDCA), principale tribune des entreprises pour investir en Afrique, est une des huit mesures de renforcement de la coopération pragmatique entre la Chine et l'Afrique annoncées au Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) de 2006. Le président du FDCA, Chi Jianxin, a parlé à CHINAFRIQUE de la façon dont le Fonds dessert les entreprises chinoises et leurs partenaires africains dans le cadre du FCSA, et du programme du Fonds pour les cinq prochaines années.

CHINAFRIQUE : Comment voyez-vous le rôle du FDCA dans les investissements chinois en Afrique et les relations sino-africaines ?

Chi Jianxin : Le FDCA est une des plus importantes mesures de ce nouveau type de coopération pragmatique Chine-Afrique. Complément créatif aux formes traditionnelles, comme le commerce et le contrat de projet de coopération sino-africaine, le Fonds a été établi pour aider davantage d'entreprises à investir en Afrique. Pendant plus de huit ans, le FDCA a travaillé indépendamment par les mécanismes de marché, a fourni des fonds aux entreprises et des occasions d'investissement, a cherché des investisseurs chinois pour des projets en Afrique, et a aidé les gouvernements africains à améliorer la vie de leurs peuples. Peu à peu, il est devenu une sorte de tribune d'investissement des entreprises chinoises en Afrique.

Nous avons travaillé avec un millier d'entreprises chinoises à explorer la coopération avec l'Afrique, et trouvé et analysé plus de 500 projets entrepris en Afrique. Jusqu'ici, le Fonds a investi dans plus de 80 projets d'infrastructures, de fabrication, de plantation agricoles et de services de télévision numérique dans 35 pays d'Afrique, pour un engagement dépassant 3,1 milliards de dollars. Ces projets jouiront aussi d'un investissement estimé à 16 milliards de dollars de la part d'entreprises chinoises.

Y a-t-il eu des changements récents du FDCA dans le domaine de l'investissement en Afrique ?

Le FDCA a facilité des projets en Afrique, comme une centrale électrique au Ghana, un investissement conjoint avec Shenzhen Energy Investment Co. Ltd., qui a allégé efficacement le manque d'électricité local ; les services numériques de télévision fournis par le groupe StarTimes, qui atteignent plus de 60 millions de personnes ; et la plantation de coton de Malawi, du Mozambique et de Zambie, qui a produit le modèle « entreprise + foyer rural », afin d'aider 100 000 fermiers à accroitre leurs revenus. À la fin, tous les projets financés par le Fonds devraient rapporter annuellement aux marchés africains 11 000 camions lourds et moyens, 300 000 conditionneurs d'air, 600 000 réfrigérateurs, 400 000 téléviseurs, et 1,6 million de tonnes de ciment, augmenter l'exportation de 2 milliards de dollars, et produire 1 milliard de dollars de taxes pour les pays africains concernés. Plus d'un million d'habitants peuvent en bénéficier directement.

Nous continuerons d'investir davantage de fonds, renforçant l'analyse des projets d'investissement en infrastructures et accroissant l'appui à la capacité industrielle et aux projets de fabrication d'équipement. Cela accroitra la coopération dans les domaines de l'agriculture, de l'internet et de la finance, pour une croissance économique soutenue en Afrique.

Le FDCA dessert la coopération sino-africaine par les mécanismes de marché. Que pensent les partenaires africains du Fonds ?

Le FDCA a investi dans des projets commerciaux durables conformes aux besoins du développement local sur la base de facteurs comme la viabilité commerciale, l'équilibre financier, le contrôle des risques et les avantages sociaux. De cette façon, nous pouvons accroitre l'investissement en introduisant davantage de capital social de manière à résoudre les bouchons dus au manque de capitaux, maintenir l'opération du projet, créer des emplois, accroitre l'exportation et les revenus fiscaux, et améliorer la capacité de développement autonome des économies africaines.

Hisense et le FDCA ont co-investi dans le projet de parc industriel Hisense South African Electric and Home Appliance. Le transfert de technologie aide à hausser le niveau de fabrication locale et crée 500 emplois directs et 2 000 occasions indirectes, ce qui attire les commentaires favorables de la population locale.

En mai 2014, le Premier ministre de Chine Li Keqiang a annoncé l'expansion du Fonds à 5 milliards de dollars, durant sa visite en Afrique. Quel est le résultat de cette augmentation de financement ?

Le FDCA a commencé avec un capital de 1 milliard de dollars fournis par la Banque de Développement de Chine. Au début de 2012, il a reçu 2 milliards de dollars de plus. Le fonds atteindra son plein montant de financement de 5 milliards de dollars cette année pour former l'implication pratique du gouvernement chinois dans le cadre du FDCA.

La Banque de Développement de Chine et le FDCA étudient minutieusement le programme d'augmentation de capital, avec de sérieux efforts pour promouvoir l'expansion des fonds. Tout fonctionne bien, et sera bientôt achevé. L'injection de nouveaux capitaux diversifiera les véhicules financiers qui facilitent l'investissement chinois en Afrique, accélèrera la coopération Chine-Afrique dans la construction de voies ferrées à grande vitesse, d'autoroutes et de systèmes d'aviation régionaux, d'industrialisation et de construction. Elle aidera à pousser davantage de capital social vers les aires de développement en Afrique.

Quels sont les plans du FDCA pour les cinq prochaines années ?

La Chine va entreprendre son XIIIe Plan quinquennal (2016-20), et c'est un moment critique pour pousser le commerce bilatéral à 400 milliards de dollars et augmenter l'investissement chinois direct en Afrique à 100 milliards.

Nous aimerions maximiser nos avantages pour aider les entreprises à trouver plus d'occasions d'investissement. Deuxièmement, selon les situations différentes en Afrique, nous explorerons les nouveaux mécanismes de coopération et mettrons l'accent sur les grands projets dans les domaines importants, explorant les mécanismes de développement au stade initial et l'opération à la fin dans la coopération sino-africaine dans la construction de chemins de fer haute vitesse, d'autoroutes et de systèmes d'aviation régionale, et l'intégration de l'investissement en amont et en aval dans l'industrie, et les chaines de valeurs dans les projets d'industrialisation et la capacité de coopération, en appuyant la construction commune de parcs de démonstration. Troisièmement, nous améliorerons les modèles de financement innovateurs et approfondirons la coopération tant avec les institutions internationales qu'avec les entreprises locales en Afrique. Quatrièmement, nous donnerons plein jeu à notre expérience dans l'investissement en Afrique, aiderons activement les entreprises chinoises à rencontrer les modèles internationaux en termes de développement des ressources humaines, d'administration et de responsabilité sociale au fur et à mesure que leur vision mondiale s'élargit. Il est important pour elles de s'établir en tant qu'entreprises compétitives mondiales.

Quels sont les principaux défis que rencontrent les entreprises chinoises qui s'étendent à l'étranger ? Que suggérez-vous aux compagnies qui veulent investir en Afrique ?

Une infrastructure relativement faible, des services financiers inadéquats, et le risque du change des devises sont des obstacles à l'investissement des entreprises chinoises en Afrique. Et puis, les entreprises chinoises outre-mer manquent de compétences interdisciplinaires à court terme. Un autre défi réside dans le manque, pour les entreprises chinoises, de compréhension des lois, des règles de taxation et des systèmes régulateurs des destinations d'investissement de même que des règles internationales. De plus, les différences culturelles et dans la pratique des affaires sont de graves problèmes qui affectent la coopération harmonieuse des entreprises chinoises avec leurs partenaires locaux.

Les entreprises chinoises devraient d'abord comprendre les caractéristiques des marchés africains, puis faire un choix de projets basé sur la connaissance des lois locales, procéder à l'analyse des conditions d'investissement, et renforcer l'étude de faisabilité préalable. Les entreprises chinoises devraient aussi standardiser leurs opérations outre-mer et améliorer leur connaissance de la loi, respecter les cultures locales, les religions et les coutumes, assurer les droits et intérêts légitimes des autres, donner priorité à la protection de l'environnement et insister sur l'intégrité dans l'administration. Seulement copier les pratiques locales en Afrique ne suffit pas.

Comment le Fonds encourage-t-il les entreprises à remplir leurs responsabilités sociales ?

Depuis son établissement, le FDCA a accordé de l'importance aux principes de responsabilité, d'obligation morale et d'observation des règles, attaché la plus grande importance aux bénéfices sociaux issus de ses investissements, et donné plus d'accent aux échanges culturels avec les populations locales.

Nous assumons des responsabilités sociales à travers nos investissements. Les projets que nous avons financés génèreront annuellement, une fois complétés, des exportations additionnelles de plus de 2 milliards de dollars et plus de 1 milliard en revenus d'impôts pour l'Afrique. Au moins un million d'habitants en profiteront. Selon des statistiques partielles, les projets relatifs ont fourni aux communautés locales neuf routes (environ 500 km), quatre hôpitaux, et neuf écoles, entre autres installations publiques. Nous avons aussi coopéré avec le centre de réduction de la pauvreté en Chine pour réduire la pauvreté en Afrique; et nous avons aidé à construire une tribune d'échanges culturels pour les jeunes chinois et africains en organisant des activités thématiques communes en collaboration avec le Conseil de bourses d'études de Chine et le Club de la jeunesse sino-africaine. En 2014, nous avons fait des dons spéciaux pour un total de 450 000 dollars au Libéria, à la Guinée et au Sierra Leone pour soutenir leurs efforts dans la lutte contre l'Ebola.

De quelle façon les pays d'Afrique peuvent-ils fournir aux entreprises étrangères des mesures et un milieu d'affaires favorables, de manière à attirer davantage d'investissement et à étendre leur capacité de fabrication ?

Le secteur manufacturier africain manifeste un potentiel de croissance. Ces dernières années, la stabilité politique, la croissance économique rapide, l'augmentation de la population urbaine et la hausse du nombre de consommateurs de la classe moyenne en Afrique ont donné naissance à des besoins potentiels de biens de consommation. Aussi, dans l'infrastructure africaine, l'investissement et l'industrialisation s'accélèrent, la capacité de fabrication et la coopération sino-africaine dans ce domaine s'accélèrent et auront un énorme potentiel. De plus, certains pays d'Afrique ont d'évidentes conditions favorables à l'industrie internationale étant donné leur situation avantageuse, le bas cout de la main-d'œuvre et un bon environnement commercial. Le plus important pour les pays d'Afrique est de continuer à s'ouvrir, d'adopter des mesures efficaces pour encourager et protéger les investissements étrangers, et de maintenir la consistance de leurs mesures.

Le premier Forum d'Investissement en Afrique s'est tenu à Addis-Abeba, en Éthiopie, en juin dernier. La Banque mondiale et la Banque de Développement de Chine ont conjointement lancé le « Think Tank sur l'investissement en Afrique ». Que pensez-vous de ce Think Tank ?

En tant qu'une des plus importantes voies de développement de l'investissement et de la coopération entre la Chine, la Banque mondiale et les pays d'Afrique, ce groupe vise à renforcer la recherche conjointe et à promouvoir la coopération en investissement en Afrique, l'alignement de la capacité de production industrielle, et le financement multilatéral, de façon à hausser la capacité de production africaine. C'est une importante innovation pour le financement et l'exploitation de la capacité commerciale dans la coopération sino-africaine. La Banque de Développement de Chine qui joue un rôle essentiel dans ce groupe en tant que banque, en vertu de ses ressources et avantages généraux, peut fournir un haut niveau d'aide professionnelle au FDCA et des prêts spéciaux PME. Je crois qu'elle jouera un rôle de plus en plus important pour guider la coopération en investissement sino-africain.

Vu les nombreux besoins de l'Afrique, ces dernières années nous avons prêté attention à l'équilibre entre le financement et l'exploitation du commerce. De plus, nous cherchons à fournir aux entreprises qui investissent en Afrique dans des projets à valeur ajoutée des services comme la consultation financière, l'aide aux entreprises chinoises pour identifier l'investissement potentiel, l'aide aux projets africains pour chercher des investisseurs chinois, la coordination du partage de l'information, et des services de conseils et de précautions, et ainsi de hausser le niveau de notre aide à l'investissement en Afrique.

 

 

 

 

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