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Le diplomate s'entretient de certains points importants du Sommet de Johannesburg et de la coopération sino-africaine

Liu Guijin

 
La Chine a aidé à construire des écoles primaires dans les villages africains
 

Liu Guijin a cette particularité d'avoir été le premier représentant spécial du gouvernement chinois aux affaires africaines et d'avoir été impliqué dans le Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) en 2000. Il est maintenant envoyé spécial des affaires du FCSA au ministère des Affaires étrangères. Le diplomate s'entretient de certains points importants du Sommet de Johannesburg et de la coopération sino-africaine avec le reporter Lu Anqi de CHINAFRIQUE.

CHINAFRIQUE : Quels seront les points forts du Sommet de Johannesburg ?

Liu Guijin : Le premier Sommet s'est tenu à Beijing en 2006, et c'est maintenant au tour de l'Afrique du Sud d'être l'hôte du second Sommet du FCSA. Cela démontre un équilibre et une propriété partagée du FCSA par la Chine et l'Afrique.

En 2013, le Président de Chine Xi Jinping a visité l'Afrique et mis de l'avant les principes de « sincérité, pragmatisme, amitié et franchise » pour guider les relations de la Chine avec l'Afrique. Il a aussi demandé une approche correcte de la justice et des intérêts.

Le Premier ministre Li Keqiang a visité l'Afrique l'an dernier et établi un cadre de travail en quatre principes pour la coopération sino-africaine : se traiter mutuellement avec sincérité et justice ; consolider la solidarité et la confiance mutuelle ; poursuivre ensemble le développement global ; et promouvoir l'innovation dans la coopération pratique bilatérale. Il a aussi élaboré les «Six projets» – six domaines de coopération fondamentaux, soit l'industrie, la finance, la réduction de la pauvreté, la protection écologique, les échanges interpersonnels, et la paix et la sécurité. Pour attendre ce niveau de coopération, M. Li a dit que la Chine et l'Afrique doivent améliorer le FCSA. Enfin, il a promis de coopérer avec l'Afrique à la construction de Trois réseaux importants – voies ferrées, routes et aviation régionale, et d'aider l'Afrique à développer son industrialisation.

Par conséquent, on peut s'attendre à voir les points suivants au Sommet de Johannesburg.

Premièrement, coopération dans les «Six projets», les «Trois réseaux» et l'industrialisation.

La Chine et l'Afrique ont leurs forces respectives et ont besoin l'un de l'autre pour se développer. Les pays d'Afrique désirent accélérer leur industrialisation, développer le secteur de la fabrication, créer davantage d'emplois et ajouter de la valeur à leurs produits. La Chine possède plusieurs industries compétitives et fortes, et une capacité de production de qualité, qui peuvent être transférées aux pays d'Afrique pour réaliser leur croissance.

Deuxièmement, la coopération en agriculture. La Chine pourrait aider l'Afrique à développer son agriculture afin d'assurer sa sécurité alimentaire, de diminuer la pauvreté, et de réaliser le plan de développement post-2015.

Troisièmement, la coopération dans le domaine de la santé. La Chine a envoyé des missions médicales et une aide consistante en Afrique de l'Ouest frappée par l'Ebola depuis l'apparition de la maladie en février 2014, contribuant largement à combattre l'épidémie en Afrique, et elle continuera d'aider l'Afrique à améliorer son système de santé.

Quatrièmement, les échanges interpersonnels seront aussi au programme. Les échanges en éducation, culture, recherche par des groupes de réflexion communs, et d'autres domaines, seront nombreux. Il ne manque pas de projets ni d'argent dans les relations sino-africaines. Le plus grand défi repose dans le peu de connaissance mutuelle. Beaucoup de Chinois n'ont qu'une vague idée de l'Afrique, et vice versa. Il reste beaucoup à faire à cet égard.

Quelle est la plus grande différence entre le FCSA et d'autres mécanismes similaires liés à l'Afrique ?

Le FCSA est devenu une importante tribune de dialogue entre la Chine et l'Afrique, une bannière de la coopération sino-africaine, et un important mécanisme de coopération internationale en Afrique. Par comparaison avec des mécanismes similaires, il existe trois différences.

Premièrement, le FCSA est une tribune de coopération égale entre les deux parties. Deuxièmement, il est pratique et les buts et projets mis en avant sont souvent réalisés avant terme. Par exemple, lors de la première conférence ministérielle du FCSA, la Chine a proposé d'effacer la dette de 31 pays d'Afrique, totalisant un milliard de dollars, en trois ans, mais cela a été fait en deux ans. À la cinquième conférence ministérielle, la Chine a promis que 20 milliards de dollars de crédit seraient versés aux pays d'Afrique en trois ans, mais là encore, elle l'a fait en deux ans, et l'an dernier, elle a décidé d'ajouter encore 10 milliards de dollars. La Chine a aussi aidé à construire 100 écoles primaires dans des villages africains, 30 hôpitaux régionaux, et 20 centres-pilotes de technologies agricoles, tout cela avant l'échéance prévue. Troisièmement, la China insiste sur le principe d'égalité et de bénéfice mutuel dans sa coopération avec l'Afrique. La Chine et l'Afrique sont des coopérants et des partenaires. Le FCSA est un mécanisme mûr qui est devenu plus pragmatique et plus centré sur les besoins de la Chine et de l'Afrique.

Quels sont les changements majeurs dans la coopération sino-africaine depuis l'avènement du FCSA ?

La coopération Chine-Afrique s'est étendue et accrue. Maintenant, on a une coopération industrielle aussi, car l'Afrique a besoin de beaucoup d'infrastructures et d'une capacité de production de qualité pour se développer.

Il faut porter davantage d'attention à la protection de l'environnement. Les projets de coopération sont plus verts, plus durables, et ils servent mieux les besoins de l'Afrique.

La Chine investit dans les usines en Afrique, et transfère ses techniques à la population locale, forme le personnel technique, crée des emplois et ajoute de la valeur aux produits.

 

 

 

 

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