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Zheng Yang et Xia Yuanyuan
Campus Connexion
Le FCSA stimule les échanges éducatifs entre la Chine et l'Afrique

Cérémonie de remise des diplômes des étudiants africains à l'Université de Technologies et d'Éducation de Tianjin

Pour Yang Guizhi, professeur à l'Université de Technologie et d'Éducation de Tianjin (UTET) dans le nord de la Chine, 2009 fut un tournant décisif dans sa carrière. Cette année-là, elle est allée en Éthiopie avec onze de ses collègues pour y fonder une nouvelle université.

Le Collège Polytechnique sino-éthiopien (ECPC) d'Addis-Abeba constitue le premier collège d'enseignement professionnel supérieur d'Éthiopie. Le gouvernement chinois a construit le campus en deux ans, avec un investissement d'environ 100 millions de yuans (plus de 14 millions de dollars). En 2007, il en a confié la responsabilité au gouvernement éthiopien et le ministère chinois de l'Éducation a demandé à l'UTET d'en établir le Collège. Deux années plus tard, l'UTET envoyait Yang et ses collègues à Addis-Abeba pour le début des opérations.

« Nous sommes partis de zéro », raconte-t-elle. Son travail embrassait tous les domaines, de l'enseignement à la mise en place du curriculum, en passant par le recrutement du personnel. La première année, il y eut 370 inscriptions d'étudiants, qui obtinrent par la suite des opportunités de stage dans des entreprises chinoises locales.

Les deux années suivantes, deux autres groupes de l'UTET furent envoyés pour assister Yang. Tous repartirent en 2011, lorsque la gestion et l'exploitation du collège furent transmises à la partie éthiopienne, ce qui était le but ultime du projet. L'école, désormais opérée intégralement par la faculté locale, est devenue un Institut universitaire et un vivier important de main d'œuvre qualifiée. Dans un futur proche, le nombre d'étudiants inscrits devrait atteindre les 3 000 par an. Le collège constitue le parfait exemple des échanges éducatifs entre la Chine et l'Afrique. Depuis les années 50, ce lien fut renforcé dans le cadre du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA).

« Un travail remarquable a été fait grâce aux efforts conjoints des deux parties », explique Wu Jingsong, un officiel du ministère chinois de l'Éducation. La mise en place du FCSA en l'an 2000 a permis d'approfondir de manière importante la coopération dans l'éducation, notamment au niveau de la formation du personnel, des programmes d'échanges universitaires, de la recherche scientifique, de l'enseignement du chinois et de l'enseignement professionnel.

Les besoins de l'Afrique

Dans le Plan d'Action de Sharm el-Sheikh (2010-2012), promulgué lors de la 4e Conférence ministérielle du FCSA en novembre 2009, le gouvernement chinois a proposé le Plan de Coopération 20 + 20 des Institutions chinoises et africaines de l'Enseignement supérieur. Celui-ci entraîna l'adoption d'un nouveau type de coopérations inter-institutionnelles entre 20 universités chinoises et 20 universités africaines. Lorsque le plan fut officiellement mis en place en juin 2010, l'UTET et l'ECPC faisaient partie de la liste.

Au cours des 20 dernières années, l'UTET a établi une coopération éducative avec des pays africains, à travers différents modes. Selon Yan Bing, le recteur adjoint de l'UTET, la Chine et l'Afrique accordent toutes deux une importance particulière à l'enseignement professionnel, notamment depuis l'an 2000, car la coopération dans l'éducation doit de se concentrer sur les besoins réels des pays africains.

« Le manque de personnel dans l'enseignement professionnel est devenu un obstacle pour l'approfondissement du développement économique de certains pays africains, explique Yan. La technologie peut être introduite de l'extérieur et la connaissance peut s'acquérir, mais la main d'œuvre hautement qualifiée, qui constitue la force motrice du développement social et économique, doit venir des populations locales. C'est la raison pour laquelle l'enseignement professionnel est important dans l'Afrique d'aujourd'hui. »

Ces 30 dernières années, des millions de travailleurs hautement qualifiés et du personnel de grande qualité ont été formés grâce au système d'enseignement professionnel chinois, soutenant de manière effective le développement économique et social de la nation, et contribuant à l'avantage d'un ajustement économique et d'une mise à niveau a posteriori de la structure industrielle.

« L'expérience de la Chine pourrait être une référence pour les pays africains, explique Yan. En nous basant sur l'expérience chinoise de l'enseignement professionnel, nous établissons des systèmes et des structures adaptées aux conditions [africaines] locales, afin de satisfaire des exigences sociales et économiques locales. »

Afin de donner aux étudiants africains un avantage dans la concurrence internationale, l'Institut Confucius d'Addis-Abeba pour l'enseignement du chinois fut établi conjointement en 2010 par l'UTET et l'ECPC.

L'Institut Confucius est une organisation éducative publique à but non lucratif, affiliée au ministère chinois de l'Éducation. Il a pour but de promouvoir la langue et la culture chinoise, de soutenir l'enseignement du chinois à l'international et de faciliter les échanges culturels. À la fin de l'année 2014, il y avait 42 Instituts Confucius dans 29 pays africains et 18 Classes Confucius dans 13 pays d'Afrique.

Un passage vers la Chine

En plus de son action vers l'Afrique, le gouvernement chinois offre également des opportunités pour les Africains d'aller étudier en Chine. Ces dernières décennies, de nombreuses universités chinoises ont proposé des programmes courts de formation du personnel dans plus de 20 domaines, pour les étudiants africains, ainsi que pour les professionnels et les membres du gouvernement. Ces formations incluent les soins médicaux, l'économie, l'agriculture, la diplomatie extérieure, le journalisme, la protection environnementale et les technologies de l'information.

Depuis la 1ère Conférence ministérielle du FCSA en l'an 2000, le gouvernement chinois a augmenté en moyenne de 20 % annuellement le nombre de bourses gouvernementales pour les étudiants africains venant étudier en Chine. En 2012, un nouveau plan fut annoncé à la 5e Conférence ministérielle du FCSA, pour proposer 18 000 bourses gouvernementales aux étudiants africains avant 2015.

À partir de 2006, l'UTET commença à recruter les étudiants africains ayant obtenu des bourses du gouvernement chinois, et à ce jour, plus de 300 étudiants africains ont été diplômés de son Collège international. Cette année, 47 étudiants africains en provenance notamment du Zimbabwe, du Nigeria, de la Zambie et de la Tanzanie, ont reçu leur diplôme de l'UTET.

Habibillah ben Daoud est l'un de ces étudiants, qui étudient en Chine grâce à une bourse du gouvernement chinois. Cela fait sept ans, que ce jeune homme venant des Comores vit en Chine. Aujourd'hui doctorant en Politique internationale, c'est à l'Université de Pékin, qu'il prépare son diplôme.

« Cette décision fut prise par mon père, qui était venu en Chine pour étudier la politique internationale », explique-t-il. Dans les années 90, son père était resté deux années et il aima tellement le pays, qu'il décida d'envoyer l'un de ses enfants pour y étudier.

Comme beaucoup d'autres, Daoud aime l'environnement académique dans les universités chinoises. Aujourd'hui, il y a beaucoup plus d'étudiants des Comores venant étudier la Politique internationale en Chine que dans les années 90, mais Daoud a décidé de rentrer dans son pays après l'obtention de son diplôme. « Mon pays a besoin de moi. Je veux apporter ma contribution pour aider les Comores à développer ses relations internationales. »

Comme Daoud, de nombreux étudiants africains ont décidé de rentrer dans leur pays après la fin de leurs études en Chine, afin de contribuer à son développement et à la coopération sino-africaine, nous explique Wu Jingsong. Dans les années 70 et 80, le Président éthiopien, Mulatu Teshome, a par exemple étudié à l'Université des Langues et Cultures de Beijing (BLCU) et à l'Université de Pékin. Lorsqu'en 2012, la BLCU célébra son 50e anniversaire, Teshome adressa ses félicitations et exprima le souhait d'envoyer, un jour, son fils étudier à Beijing.

 

 

 

 

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