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Li Xiaoyu
Une amitié saine et solide
Sous l'impulsion du FCSA, la coopération sino-africaine dans le secteur de la santé s'est diversifiée et approfondie

 
Les projets médicaux en Afrique font la différence
 

Le 29 décembre 2014, Wang Lihui a passé une nuit inoubliable au Centre de traitement du virus Ebola construit à l'aide de la Chine à Monrovia au Liberia. En effet, en tant que membre de la mission médicale chinoise au Liberia et infirmière en chef du Centre, Mme. Wang a essayé de perfuser un patient atteint d'Ebola dans un état critique. Une tâche qui n'a rien d'exceptionnel en temps ordinaire a cependant été pénible pour Mme. Wang et ses collègues qui ne sont parvenus à établir l'accès intraveineux qu'à l'aube du 30 décembre.

« Sauver le malade, c'est tout ce qu'on veut. Du moment qu'il y a une lueur d'espoir, nous faisons tout notre possible », affirme Mme. Wang.

En fait, qualifiée d'« urgence de santé publique de portée mondiale » par l'OMS, l'épidémie d'Ebola a débuté au sud-est de la Guinée en décembre 2013, avant de s'étendre au Liberia et à la Sierra Leone. Le virus a également touché le Nigeria, le Sénégal et le Mali.

Le 12 janvier 2015, les membres de la mission médicale chinoise au Libéria se sont félicités de voir leurs trois patients atteints de la maladie sortir du Centre après leur guérison. Il s'agit des premiers malades infectés guéris par les missions médicales chinoises envoyées en Afrique pour lutter contre le virus Ebola.

Dans son discours prononcé lors de la 10e Réunion des hauts fonctionnaires du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), Lin Songtian, secrétaire général du Comité de suivi chinois du Forum, a indiqué que la Chine était le premier pays à acheminer par charter du matériel d'aide dans les zones touchées. C'était aussi la première fois qu'elle envoyait des laboratoires mobiles et construisait des centres de traitement des maladies épidémiques à l'étranger, a-t-il affirmé.

Des voies et moyens de coopération plus diversifiés

Si la mission médicale où Mme. Wang travaille a été formée en novembre 2014 pour lutter contre le virus Ebola, l'histoire de la première mission médicale chinoise envoyée en Afrique remonte à plus d'un demi-siècle : en janvier 1963, la Chine était le premier pays à répondre à l'appel du gouvernement algérien pour une assistance médicale après le succès du mouvement de libération qui avait conduit au retrait du personnel médical français.

Selon les dernières statistiques de la Commission nationale de la Santé et du Planning familial (CNSPF), 24 300 professionnels médicaux ont été envoyés en Afrique au cours des 52 dernières années, et ont soigné plus de 270 millions de patients. 51 de ces professionnels ont rendu leur dernier soupir sur le continent africain.

Déterminés à répondre aux défis exceptionnels posés par le VIH/sida, la tuberculose et d'autres maladies infectieuses connexes, les gouvernements africains ont multiplié leurs efforts en vue de concrétiser leurs engagements pris à Abuja en 2001 de consacrer au moins 15 % du total de leurs budgets nationaux annuels au secteur de la santé. En parallèle, la création du FCSA en 2000 a donné une nouvelle impulsion à la coopération médico-sanitaire entre la Chine et l'Afrique. Dès lors, on a assisté à une diversification dans les voies et moyens de leur coopération en la matière.

« Les domaines de coopération sino-africaine dans le secteur de la santé ont été élargis à la construction d'hôpitaux, à la fourniture d'installations médicales et de médicaments gratuits, ainsi qu'à la formation du personnel médical local », explique à CHINAFRIQUE Ren Minghui, directeur général du Département de la coopération internationale à la CNSPF.

Selon le Rapport sur la santé dans le monde 2006 publié par l'OMS, l'Afrique, dont la part de la charge mondiale des maladies est de 24 %, ne compte que 3 % des agents sanitaires du monde. Pour remédier à cette situation, la Chine a formé plus de 2 100 professionnels de santé africains depuis 2013, a indiqué Li Bin, ministre chargée de la CNSPF, lors de la 2e Conférence ministérielle Chine-Afrique pour le développement de la santé tenue en octobre 2015 au Cap en Afrique du Sud.

Une coopération médicale plus poussée

Selon les dernières estimations de l'OMS, publiées en septembre dernier, l'Afrique subsaharienne supporte une part disproportionnée de la charge mondiale du paludisme. En 2015, 89 % des cas de paludisme et 91 % des décès dus à cette maladie sont survenus dans cette région.

Après avoir mené des recherches pendant des dizaines d'années sur la médecine traditionnelle chinoise, la scientifique chinoise Tu Youyou a découvert l'artémisinine, médicament qui a considérablement réduit les taux de mortalité des patients souffrant du paludisme. Elle a ainsi remporté le Prix Nobel 2015 de Médecine pour son travail sur le traitement du paludisme.

Comme l'a indiqué Matshidiso Rebecca Moeti, directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique, lors la 2e Conférence ministérielle Chine-Afrique pour le développement de la santé, la découverte de l'artémisinine en Chine a grandement bénéficié au continent africain, où la prévention et le traitement du paludisme ont fait des progrès considérables.

En fait, depuis 2007, le gouvernement chinois a injecté environ 80 millions de yuans (12,6 millions de dollars) pour financer le projet d'élimination rapide du paludisme aux Comores grâce à l'Artequik, une combinaison thérapeutique à base d'artémisinine. Introduit en 2007 dans le pays après la signature d'un accord avec l'Université de la médecine traditionnelle chinoise de Guangzhou dans le cadre de ce projet, l'Artequik a donné de bons résultats : sept ans plus tard, en 2014, le taux de mortalité due au paludisme a chuté à zéro aux Comores pour la première fois, le nombre de cas a diminué de 98 % et la prévalence a été beaucoup mieux contrôlée. Le succès du projet a été salué par le gouvernement comorien et a attiré l'attention de la communauté internationale.

Selon le ministre Li Bin, dans les trois ans à venir, la Chine encouragera ses grandes entreprises de santé à multiplier leur coopération avec les pays africains pour transférer les technologies connexes et mettre à disposition des habitants locaux des produits pharmaceutiques, des vaccins et du matériel médical abordables et fiables.

Mettre en place et améliorer le système de santé publique

Depuis plus d'un an, grâce aux efforts conjoints de la communauté internationale, la lutte contre l'épidémie d'Ebola a obtenu des résultats fructueux. La Chine prête maintenant main-forte pour le rétablissement et la reconstruction des pays touchés par Ebola, et notamment pour la mise en place et l'amélioration de leur système de santé publique.

« Après l'éclatement de l'épidémie d'Ebola, la communauté internationale s'est rendu compte qu'il faudrait non seulement aider les pays africains à construire des hôpitaux, des laboratoires et d'autres installations médicales, mais aussi à renforcer leur système de santé publique et leur mécanisme de surveillance épidémiologique », a noté Jin Xiaotao, directeur adjoint de la CNSPF, lors de la Conférence internationale sur la lutte de l'Afrique contre l'épidémie du virus d'Ebola tenue en juillet 2015 à Malabo en Guinée équatoriale.

En octobre 2015, le gouvernement chinois a déclaré débloquer cinq millions de dollars pour le fonds multi-partenaires créé par les Nations unies pour la lutte contre le virus. Il s'est également engagé à envoyer des experts sous la coordination de l'OMS pour aider les pays africains à mettre en place et améliorer leur système de santé publique et à renforcer leur capacité à répondre aux crises sanitaires d'urgence.

Le gouvernement chinois s'est fixé l'objectif d'étendre sa couverture maladie universelle pour atteindre l'ensemble de sa population d'ici 2020. En même temps, l'Agenda 2063 de l'Union africaine vise à réaliser l'accès universel aux services de santé, en mettant en exergue l'amélioration du système de santé publique.

La future coopération sino-africaine dans le secteur de la santé doit s'articuler autour de la mise en place et de l'amélioration du système de santé publique, note Li Bin, qui incite la communauté internationale à respecter ses engagements pour aider l'Afrique à réaliser cet objectif.

 

 

 

 

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