L'épreuve régionale suisse de la 15e édition du concours de langue et de culture chinoises « Pont vers le chinois » s'est déroulée le 30 avril au Musée d'histoire de Berne. Les jeunes candidats suisses ont parlé de leur histoire avec la Chine en mandarin, tout en partageant leur passion pour le chinois et leurs connaissances sur la Chine avec le public.
« J'aime le kung-fu, ça fait plus de deux ans que je le pratique avec un maître chinois en arts martiaux de 71 ans à Genève », a confié Ozan Sahin, un jeune Suisse d'origine turque. Sa démonstration de kung-fu devant les membres du jury lui a finalement permis de remporter l'épreuve de présélection régionale du concours en Suisse. Doctorant à l'Université de Genève, il aimerait poursuivre les recherches pour sa thèse en Chine cet été.
Lorenzo Adriano Baldassarre, de l'Université de Saint-Gall, quant à lui, a choisi d'apprendre le chinois par amour pour sa copine, une jeune Allemande qui apprend la langue. Il a fini à la deuxième place du concours régional.
En outre, Lorenzo a une affection toute particulière pour la Chine, car il a vécu pendant un an dans une famille chinoise de la ville d'Anshan, en plus d'avoir étudié à l'Université Tsinghua de Beijing. Il souhaite pouvoir travailler dans une ambassade pour contribuer à l'approfondissement des relations sino-suisses.
Geng Wenbing, l'ambassadeur de Chine en Suisse, a pour sa part félicité les jeunes participants. Il a expliqué qu'il y avait autrefois peu d'étudiants du chinois en Suisse, mais que les gens sont aujourd'hui de plus en plus nombreux à se passionner pour la culture chinoise et à vouloir mieux connaître le pays. Selon lui, nous sommes à l'aube de l'âge d'or de l'enseignement du chinois et, compte tenu du développement soutenu des relations sino-suisses, une nouvelle page de l'innovation pédagogique va bientôt être tournée.