2018-05-02 |
Les Deux sessions à travers les yeux africains |
· 2018-05-02 |
Mots-clés: Deux sessions; Chine; journaliste africain |
Journaliste au Kenya Television Network
Mon principal intérêt ici est comment la Chine affecte l'Afrique par ses actions, parce que la Chine essaye de forger des liens avec beaucoup de pays, l'un d'entre eux étant mon pays, le Kenya.
Je suis très intéressé par le développement économique de la Chine, parce que le Kenya est un pays en développement. Je veux savoir comment les relations bilatérales entre la Chine et le Kenya vont aider le Kenya encore plus que les projets qui sont survenus jusqu'à présent. En outre, je suis intéressé par la culture chinoise, je peux la comparer à ma propre culture, en apprendre davantage, et voir comment cela peut changer mon point de vue en tant que personne et journaliste.
La culture chinoise est vaste – vous avez une nourriture intéressante, des relations sociales très particulières, et la façon dont les Chinois travaillent est très différente. J'aimerais savoir comment les gens travaillent en Chine, le genre de relations sociales qui existent ici, ce que les gens apprécient, l'esprit d'équipe, et je voudrais aussi en apprendre plus sur l'histoire, qui influence encore ce qui se passe dans le pays aujourd'hui.
Pendant mon séjour en Chine, j'aimerais interviewer des professeurs en économie, le ministre du Commerce et le ministre des Affaires étrangères juste pour savoir comment ils envisagent de travailler davantage avec le Kenya et quels sont leurs plans pour l'avenir. Nous savons que le Kenya a emprunté beaucoup d'argent à la Chine pour financer ses propres plans de développement, alors j'aimerais avoir un aperçu des personnes impliquées dans ces plans, sur la façon dont ces deux pays peuvent continuer à travailler ensemble pour un avenir meilleur pour le Kenya.
Adrian Bwanika
Journaliste pour le Groupe Vision en Ouganda
C'est ma première fois en Chine. Lors des deux sessions, je m'attends à voir comment les Chinois sont organisés politiquement afin que nous puissions tirer des leçons d'eux, et essayer de les imiter, et que les journalistes puissent influencer nos dirigeants sur la façon dont la société peut être gouvernée.
Le sujet le plus important pour moi est le développement économique de la Chine. Nous avons besoin de connaître la coopération économique entre la Chine et la plupart des pays africains. Un autre sujet est la culture. La culture chinoise est riche, ainsi nous devons apprendre comment les Chinois maintiennent leur culture vivante.
Amatijane Cande
Journaliste à Guinée-Bissau TV
Ce n'est pas ma première fois en Chine. J'étais ici l'année dernière en septembre. Dans mon pays et à travers l'Afrique, pour chercher des informations sur la Chine, nous avons besoin de prendre nos sources dans les médias occidentaux, qui montrent la Chine comme un pays très fermé. La première fois que je suis venu ici, j'avais cette impression. Mais j'ai remarqué que la Chine est un pays ouvert.
Gardant cela en tête, au cours des deux sessions, les sujets qui m'intéressent sont les affaires étrangères, la coopération internationale, les amendements constitutionnels et aussi le socialisme à la chinoise.
La Chine montre que la démocratie n'est pas une taille unique. L'Occident a son propre système de gouvernance, mais la Chine a montré que ce socialisme à la chinoise peut fonctionner.
Au cours des deux sessions, j'ai également écouté attentivement les remarques du ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi sur les relations sino-
africaines. Je pense qu'il a donné un message très fort pour l'Afrique dans son ensemble. La Chine, au cours des 15 dernières années, est devenue un partenaire stratégique des États africains et en particulier de mon pays.
Pour vous donner un exemple, l'infrastructure publique la plus pertinente dans mon pays a été construite grâce à la coopération bilatérale avec la Chine. La coopération bilatérale entre la Chine et la Guinée-Bissau a eu un impact positif sur les conditions de vie de la population guinéenne. L'un des principaux secteurs stratégiques de développement dans mon pays est l'agriculture, et notre principal allié dans ce développement est la Chine.
Le sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) aura lieu en septembre à Beijing. Je m'attends à ce que des délibérations importantes en sortent, et cela permettra à la Chine d'améliorer sa coopération multilatérale avec l'ensemble du continent et de renforcer les relations bilatérales avec certains pays africains. Je pense que la Chine est devenue un partenaire stratégique du développement pour l'Afrique dans son ensemble et pour mon pays en particulier, donc nous espérons que ce sommet du FCSA renforcera tous ces aspects.
Laetitia Melidor
Journaliste à L'Express du Groupe La Sentinelle de Maurice
Au cours des deux sessions, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a rencontré la presse et a fait des commentaires sur les relations sino-africaines. Son message est rassurant. Il a parlé de la nécessité de renforcer les relations et l'amitié entre l'Afrique et la Chine, d'autant plus que la Chine est très présente sur le continent africain. Les entreprises chinoises sont impliquées dans plusieurs pays africains dans divers secteurs, dont les télécommunications, les ressources naturelles, les finances et le commerce, ce qui a suscité beaucoup de critiques de l'Occident.
Il est donc rassurant de voir que, malgré ces critiques, le ministre chinois des Affaires étrangères a déclaré que, au contraire, ces relations sont destinées à être approfondies et améliorées.
L'un des sujets qui m'intéressent, c'est la pauvreté, et la façon dont la Chine a réussi à réduire la pauvreté. Je suis également intéressé par le développement des infrastructures de la Chine. La Chine aide également les pays africains et asiatiques avec leurs infrastructures en fournissant son expertise, tout en construisant des liens avec d'autres pays par sa politique d'ouverture, y compris l'initiative des Nouvelles Routes de la soie.
Pour ce qui est de la coopération sino-africaine, je pense que notre coopération bilatérale se limite principalement aux secteurs industriel et commercial. Je pense qu'il serait agréable d'avoir plus d'échanges culturels et touristiques. Par exemple, à Maurice, la majorité de nos arrivées touristiques viennent de Chine. Mais nous avons remarqué qu'au cours des trois dernières années, il y avait une baisse. Donc, nous devons rechercher les causes pour lesquelles les Chinois ne viennent plus visiter les pays africains, et comment améliorer et changer cette situation.
Sur le plan culturel, une grande partie de la population mauricienne est d'origine chinoise. Nous avons des quartiers chinois, des danses traditionnelles et ainsi de suite. Ainsi, l'approfondissement des échanges culturels entre nos pays serait un bon moyen d'approfondir notre compréhension bilatérale.
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