中文 ANGLAIS
ACCUEIL Chine Monde Economie Culture Environnement Chinafrique Documents
  2018-02-09
 

Un premier Nouvel An chinois

par Christelle Ndaya Mbaya vol. 10 / FÉVRIER 2018  ·   2018-02-09
Mots-clés: Fête du Printemps
Christelle Ndaya Mbaya
 

Après les festivités du lendemain de la fête du Nouvel An chinois, la tradition veut que chaque famille prépare des raviolis, un plat délicieux mais surtout indispensable à la fête du Printemps.

L'un des aspects symboliques de la fête du Printemps est le partage mais aussi les retrouvailles familiales : c'est dans ce cadre que nous avons été invités à passer la journée dans la famille de notre collègue afin de déguster des raviolis que nous avons nous-mêmes préparés.

Il nous fallait arriver très tôt le matin pour réaliser les raviolis. C'est dans une très belle ambiance familiale que, en compagnie de mes amies du Nigéria, de la Tanzanie et du Sénégal, nous avions franchi la porte d'entrée pour retrouver le grand-père ainsi que les parents et une tante de notre collègue. Je ne fus point dépaysée. Et pour cause. Cette ambiance festive ressemblait point à point à celle d'Afrique où toute la grande famille se réunit à l'occasion de grandes fêtes, et chacun participe à la préparation du festin.

Sur la grande table étaient déjà disposés les ingrédients. La préparation de la farce ainsi que la pâte avait déjà été faite. Notre tâche consistait à mettre la farce dans la pâte déjà étalée, la fermer et la faire cuire à la vapeur. En réalisant les raviolis, on mettait souvent des symboles de bonheur en même temps que la farce comme des bonbons, des cacahuètes, des jujubes, ou des marrons. Parce que selon la tradition, on souhaite aux personnes qui les mangent d'avoir tout ce qu'ils désirent pour cette nouvelle année.

Mais attention ! La mère de notre collègue nous a expliqué que ces symboles ont tous une signification précise. Par exemple, les cacahouètes symbolisent la santé et la longévité et les jujubes et marrons, l'arrivée imminente d'un bébé de sexe masculin.

Avant d'en arriver à la dégustation de ces raviolis et de tomber sur ces signes de bonheur que tout le monde apprécie, il nous fallait travailler un peu. La tâche qui se présentait si simple nécessitait en effet beaucoup de précisions. Nous nous faisions aider par la maman et la tante de ma collègue qui n'hésitaient pas à refermer certains raviolis et à leur donner la forme parfaite.

Au moment de les passer à la vapeur, la table était déjà faite parce que les raviolis se mangent chaud. Et au fur et à mesure que les raviolis cuisaient, on se servait. Une sauce soja ou du vinaigre de riz noir avec du gingembre frais émincé accompagnait les raviolis. L'ambiance était bon enfant et exceptionnelle. Une occasion pour moi de découvrir ce qui se passe réellement durant cette fête du Printemps.

La tante nous a expliqué que durant cette période de quinze jours, on fait des fêtes quotidiennes, consacrées à différents sujets. Le deuxième jour est le jour de la belle famille, la belle fille retourne dans sa famille voir ses parents. Le troisième jour est celui du mariage des souris. Tiens donc ! Une vieille légende dit qu'on doit donner à manger aux souris, parce que quand il y a des souris dans une maison, c'est qu'il y a suffisamment à manger. Un autre symbole de prospérité. Le quatrième jour est celui où le dieu du foyer revient et où on réinstalle son autel. Le quinzième et dernier jour est la fête des lanternes, avec une foire qui s'est installée, grandissant au fil des jours, avec des stands, des spectacles et d'autres activités.

 

L'auteur est journaliste congolaise à Radio Chine Internationale, à Beijing.

Imprimer
Lire aussi:
Chez toi ou chez moi ?
Liens:
Xinhuanet CCTVfr China Tibet Online Le Quotidien du Peuple Radio Chine Internationale
Ambassade de Chine en France Ambassade de France en Chine Faguowenhua French.china.org.cn
La Chine au Présent La Chine Pictorial

24 Baiwanzhuang, 100037 Beijing République populaire de Chine


京ICP备08005356号 京公网安备110102005860号

PARTAGER
Facebook
Twitter
Weibo