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  2018-05-10
 

Changer les perceptions

  ·   2018-05-10
Mots-clés: Jiang Yiyan; protection de la faune

Jiang Yiyan et Sudan

Le 20 mars, Sudan, le dernier rhinocéros blanc du Nord, est mort au Kenya, ne laissant derrière lui que deux espèces de femelles blanches de son espèce, Naju, la fille de Sudan, et Fatu, sa petite-fille.

La sous-espèce a parcouru la planète pendant environ 50 millions d'années et était autrefois abondante dans les prairies d'Afrique centrale. La mort de Sudan a marqué le début de l'extinction de la sous-

espèce, hâtée par le désir de l'humanité pour les cornes.

Les statistiques réalisées par une ONG de protection de la faune sauvage, WildAid, ont révélé qu'au cours des 40 dernières années, 90 % des rhinocéros ont été tués par le braconnage et la destruction de leur habitat. Cela a incité les conservateurs de la faune à prendre des mesures.

Le 10 avril, en marge de la conférence annuelle du Forum de Boao pour l'Asie, Hou Weili, journaliste de CHINAFRIQUE, a parlé à Jiang Yiyan, une célébrité chinoise dédiée à la protection de la nature et de la faune.

Jiang a commencé à servir comme ambassadeur bénévole pour WildAid en 2016 et n'est pas étrangère à l'Afrique. Auparavant, elle a effectué plusieurs visites au Kenya, en Tanzanie et en Éthiopie, entre autres pays. Au cours de cette année, en collaboration avec WildAid, elle a filmé un documentaire intitulé Le dernier des rhinocéros, dans le but de sensibiliser le public à la conservation de la faune.

CHINAFRIQUE : Qu'est-ce qui vous a poussé à devenir un défenseur de la nature et à filmer le documentaire sur les rhinocéros blancs en Afrique ?

Jiang Yiyan : J'ai été choisie par WildAid. J'aime et respecte ce que la nature a offert. Au cours des 10 dernières années, j'ai été plusieurs fois en Afrique quand mon travail l'a permis.

J'ai pris des photos de la savane, écrit des histoires liées à l'Afrique et organisé une exposition de photographies pour présenter mes œuvres, dont la plupart étaient inspirées par la belle faune africaine et son peuple hospitalier. Je crois qu'ils ont apprécié le fait que nous partagions la même vision en matière de conservation de la nature.

Je pensais connaître très bien l'Afrique avant que WildAid ne m'approche [pour aider leur cause et filmer le documentaire]. Mais ensuite j'ai appris la situation des rhinocéros. Ils sont au bord de l'extinction. J'étais choquée. J'ai ressenti le besoin de faire quelque chose de positif. J'ai donc accepté l'offre sans hésitation.

Vous avez mentionné que vous avez visité l'Afrique avant cela à plusieurs reprises. Pouvez-vous mettre en évidence les différences entre être un touriste et un défenseur de la nature ?

Au départ, j'ai visité l'Afrique en tant que photographe touristique et indépendant, avec enthousiasme pour le continent. Je voulais partager la beauté de ce que j'ai vu à travers mon objectif avec mes compatriotes de la meilleure façon possible. Mais je n'avais aucune idée d'une réalité cruelle cachée derrière une telle beauté. Ces espèces de rhinocéros sont constamment confrontées à la brutalité humaine. Néanmoins, je suis heureuse de dire que depuis que je me suis associée avec

WildAid pour la cause de la conservation de la faune, j'ai développé un sens personnel de la responsabilité en préservant la nature pour lutter contre l'extinction de la faune.

Pourriez-vous décrire votre expérience pendant que vous tourniez le documentaire, Le dernier des rhinocéros, et nous raconter votre rencontre personnelle avec Sudan ? Qu'est-ce qui vous a le plus impressionnée pendant ce voyage ?

En tant qu'étranger, je suppose que lorsque vous visitez l'Afrique pour la première fois, vous êtes emballé tous les jours. C'est incroyable et rempli d'expériences rafraîchissantes au quotidien. Pendant le tournage, j'ai appris à connaître les dangers et les défis d'être un ambassadeur de la faune. J'ai été impressionnée par la façon dont l'humanité et les animaux pouvaient vivre en harmonie. Je suis allée voir un bébé rhinocéros orphelin, je l'appelle Little Girl. Elle a été bien prise en charge par les soldats locaux qui lui ont appris à utiliser sa corne, à se baigner et à revendiquer un territoire. C'était comme une relation de père à fille. J'ai été profondément émue par cela. Je compatis toujours avec ce rhinocéros orphelin car elle doit vivre le reste de sa vie comme une espèce menacée en raison de la perversité humaine.

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