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  2016-06-30
 

Changement 
à l'UA

par Bob Wekesa | VOL.8 JUILLET 2016
Mots-clés: Madame Zuma; UA

 

Le Président chinois, Xi Jinping, rencontre Nkosazana Dlamini-Zuma, en février 2013 

 

Après avoir passé quatre années sous les feux des projecteurs internationaux, Nkosazana Dlamini-Zuma terminera son mandat de présidente de la Commission de l’Union africaine (UA) en juillet. 

Alors que le rideau se baisse sur la présidence de l’une des principales femmes politiques d’Afrique, le court passage de Dlamini-Zuma au plus haut niveau de cette organisation panafricaine est un succès supplémentaire dans une carrière professionnelle et politique illustre.

Nkosazana Dlamini-Zuma était arrivée à ce poste en juillet 2012, après avoir battu l’ancien président de la Commission de l’UA, le politicien gabonais Jean Ping. L’événement était historique : c’était la première fois qu’une femme dirigeait la branche exécutive de l’UA depuis sa fondation en 1963, lorsqu’elle s’appelait encore l’Organisation de l’unité africaine (OUA). Son triomphe n’était cependant pas surprenant. En tant que force dynamique de proposition, Dlamini-Zuma arrivait hautement recommandée de son Afrique du Sud natale.

Le parcours de cette femme de 67 ans vers les plus hauts sommets politiques fut influencé par l’apartheid. Présidente adjointe de la ligue des étudiants du Congrès national africain (ou ANC pour African National Congress) dans les années 1970, Elle s’exila au Royaume-Uni et obtint en 1978 un diplôme de médecine à l’Université de Bristol. Tout au long de ces années d’exil au Royaume-Uni, mais également au Swaziland voisin et en Zambie, elle continua d’apporter sa contribution et d’occuper des fonctions élevées au sein de l’ANC en exil. En 1994, elle fut tout naturellement nommée ministre de la Santé dans le gouvernement de majorité africaine formé par le Président Nelson Mandela, avant de recevoir en 1999 le poste de ministre des Affaires étrangères, sous la présidence de Thabo Mbeki. Rétrospectivement, ses dix années de mandat au poste de ministre des Affaires étrangères l’ont préparée pour ce poste hautement géopolitique à l’UA. Par ailleurs, lors de la présidence de son ancien mari, Jacob Zuma, elle obtint également le poste de ministre des Affaires intérieures, de 2009 à 2012.

À une période où l’organisation était aux prises avec son propre financement, l’UA avait besoin à sa tête d’un leader courageux, politiquement astucieux et bureaucratiquement perspicace… autant de traits déployés par Dlamini-Zuma dans les nombreux succès de sa présidence. Elle quitte l’organisation au bout d’un mandat unique, alors qu’elle aurait pu facilement en remporter un deuxième. Poids lourd du parti sud-africain au pouvoir, les spéculations vont bon train sur un objectif potentiel de poste encore plus élevé à son retour en Afrique du Sud. L’ANC va devoir choisir un nouveau leader en 2017 et décider si Dlamini-Zuma peut présenter sa candidature aux présidentielles de 2019, lorsque le second mandat de Jacob Zuma aura expiré.

 

Exclusif CHINAFRIQUE 

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