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  2017-04-28
 

Développement commun

par Hou Weili | VOL.9 MAI 2017
Mots-clés: L'initiative « une Ceinture et une Route »

Changer l'Afrique

Pour l'amélioration des infrastructures de télécommunications et de transport, l'initiative « une Ceinture et une Route » va donner une occasion majeure d'arrimer la stratégie de développement de la Chine avec l'Agenda 2063 de l'Union africaine et son plan d'intégration économique du continent, en vue d'accélérer les progrès dans la modernisation et l'industrialisation.

Le projet d'autoroute de l'information en construction établi par des entreprises chinoises, avec des contreparties africaines, va à l'avenir rendre disponible l'internet haut débit aux Africains de tout le continent. De plus, les projets d'infrastructure comme la construction des chemins de fer et les parcs industriels faciliteront les transports transfrontaliers sur le continent et amèneront investissements et emplois.

Un exemple est ainsi fourni par la première ligne ferroviaire moderne électrifiée d'Afrique, reliant les capitales d'Éthiopie et de Djibouti. Le projet a réduit le temps de transport de 7 jours à 10 heures, et contribué à la création d'emplois et à l'apport de technologies aux habitants. « Lors de la construction, près de 40 000 locaux ont été employés. Et plus de 2 000 ont obtenu des emplois dans la maintenance et l'exploitation, une fois que la ligne a été mise en service en octobre 2016 », a indiqué Fu Xun, directeur de projet de China Railway Group Ltd., qui a travaillé sur ce projet. Par ailleurs, il a précisé que plus de 300 Éthiopiens ont été aidés par le gouvernement et les entreprises chinois pour se former en Chine et obtenir une expertise en ingénierie ferroviaire, ainsi que dans la conduite des trains et la maintenance. « La construction des lignes de chemins de fer n'est qu'un début. Avec la connectivité des transports, les villes, les ports et les parcs industriels seront reliés, encourageant l'intégration régionale et apportant des investissements et des opportunités considérables pour le développement économique », a constaté Liu Xianfa, ambassadeur de Chine au Kenya.

Des canaux de financement

L'aide financière est vitale pour promouvoir la construction des infrastructures dans le cadre de l'initiative « une Ceinture et une Route ». Un rapport de la Banque asiatique de développement (BAD) publié fin février prévoit qu'il faudra réaliser des investissements à hauteur de 26 000 milliards de dollars dans les infrastructures, entre 2016 et 2030, pour maintenir la croissance actuelle dans les économies émergentes d'Asie. En termes annuels, cela correspond à un montant de 1 700 milliards de dollars, alors que le montant actuel annuel dans la région n'est que de 800 milliards de dollars.

Même s'il existe de nombreuses plates-formes fournissant des aides financières, comme la Banque asiatique d'investissement (BAD), dans les infrastructures, ou le Fonds de la Route de la Soie et la Banque de développement des BRICS, le déficit de financement est encore important. Pour le combler, la BAD en appelle à la participation active des financements privés.

Yang Guangpu, chercheur au centre de recherche du Conseil des Affaires d'État de Chine, suggère que les partenariats publics-privés (PPP) jouent un rôle actif dans la mobilisation des ressources pour accroître la connectivité dans l'initiative « une Ceinture et une Route ». « En tant qu'approche innovante pour fournir des biens et services publics, le PPP permet d'atténuer la pression financière du gouvernement et d'accroître l'efficacité des investissements », a estimé M. Yang.

La participation de financements privés chinois a d'abord été constatée sur le continent africain. En janvier 2017, la Banque internationale de la Route de la Soie a proposé ses services à Djibouti. Financée par des entreprises chinoises comme le groupe IZP, la banque est la première entreprise avec des fonds chinois à obtenir une licence d'exploitation bancaire en Afrique. Elle propose différents types de services financiers à Djibouti, notamment des cartes bancaires, les paiements transfrontaliers et l'autorisation des cartes bancaires internationales. Elle participe aussi aux projets des entreprises chinoises en Afrique. « L'ouverture de la banque a été le dernier exemple de l'aide à long terme de la Chine dans le développement des infrastructures dans le pays », a indiqué Ilyas Moussa Dawaleh, ministre de l'Économie et des Finances.

Pour vos commentaires : houweili@chinafrica.cn

 

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