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  2022-09-29
 

Viser à stimuler les échanges

par Xia Yuanyuan VOL. 14 OCTOBRE 2022  ·   2022-09-29
Mots-clés: CIFTIS

Le Burundi envisage d’approfondir ses relations économiques et commerciales avec la Chine grâce au CIFTIS. 

Produits de sculpture sur bois exposés au Pavillon du Burundi. (DONG NING) 

  

Au-delà de leurs relations bilatérales de haut niveau, la Chine et le Burundi ont obtenu des résultats remarquables dans divers domaines de leur coopération au fil des ans.  

 

Selon les statistiques de l’Administration générale des douanes de Chine, en juillet 2022, l’importation et l’exportation bilatérales de marchandises s’élevaient à 14,67 millions de dollars, soit une augmentation de 7,52 millions de dollars par rapport à la même période en 2021.  

 

Cette année, le Burundi est l’un des dix pays participant pour la première fois au Salon international du commerce des services de Chine (CIFTIS). En tant que nouveau venu, le pays cherche à renforcer sa coopération économique avec la Chine sous tous ses aspects dans l’espoir d’un avenir meilleur.

 

L’Association ALARME du Burundi, présidée par Pascal Gasunzu, ancien ambassadeur du Burundi en Chine et membre du Sénat burundais, a été chargée d’organiser la participation de son pays au CIFTIS. CHINAFRIQUE a échangé avec M. Gasunzu sur les relations commerciales entre les deux pays.  

  

CHINAFRIQUE : Quel rôle ALARME joue-t-elle dans la promotion du commerce de biens et de services entre la Chine et le Burundi ? 

 

Pascal Gasunzu : Depuis sa création en 2007, ALARME a élaboré une plateforme de communication pour la coopération dans le secteur des services entre le Burundi et la Chine. En tant que première organisation à but non lucratif à représenter les intérêts commerciaux et culturels du Burundi en Chine, l’association a activement organisé et participé aux activités économiques et commerciales sino-africaines avec le soutien des gouvernements respectifs, et a construit une plateforme pour les échanges culturels et la promotion de produits afin de renforcer la coopération commerciale et d’investissement des deux pays. 

 

Actuellement, ALARME prévoit de lancer le premier projet de plateforme de commerce électronique de la Communauté est-africaine au Burundi. On espère que, grâce au CIFTIS, nous pourrons trouver des partenaires chinois pour promouvoir conjointement le projet, afin de porter le développement du commerce international de services. 

  

Quels types de produits et services du Burundi aimeriez-vous apporter au marché chinois ? 


Le Burundi est situé dans la partie centrale et orientale de l’Afrique. Son économie repose principalement sur l’agriculture et l’élevage. Ses principaux produits d’exportation sont le café et le thé, et ses principaux produits d’importation sont les produits industriels et les carburants. La Chine, avec qui nous avons établi une coopération commerciale sur les grains de café et le thé, est l’un des partenaires majeurs du Burundi. Nous avons également beaucoup d’autres produits à offrir pour le marché chinois, comme le chili, le miel, l’avocat, l’huile d’avocat, entre autres, ainsi que des services dans le tourisme, la construction, les banques et les transports. 

 

Pavillon du Burundi dans la zone d’exposition nationale du CIFTIS au Centre national des congrès de Chine à Beijing. (DONG NING) 

  

Comment voyez-vous le rôle du CIFTIS dans la promotion du commerce international des services ? 

 

En tant que salon international complet, le CIFTIS offre aux entreprises du monde entier des opportunités pour exploiter le marché des services de la Chine. Le salon contribuera à promouvoir le commerce des services entre les pays, afin que les entreprises chinoises et étrangères puissent obtenir des contrats et des commandes, favorisant ainsi le développement du commerce mondial et créant des conditions favorables pour les pays en termes de développement économique.  

 

Compte tenu de la résurgence de la COVID-19, des incertitudes et de l’instabilité géopolitique internationale, ainsi que de la lenteur de la reprise économique mondiale, le CIFTIS revêt une importance particulière.  

 

Le commerce des services entre le Burundi et la Chine en est encore à ses débuts. Le CIFTIS ouvre au Burundi une porte d’entrée dans le domaine économique et commercial international. Il présente un nouveau projet pour l’avenir des échanges économiques et commerciaux entre la Chine et le Burundi. 

  

ALARME a participé à l’Exposition internationale d’importation de la Chine (CIIE) et à l’Exposition économique et commerciale sino-africaine (CAETE) au cours des dernières années. Comment voyez-vous les conditions favorables créées par la Chine pour promouvoir la coopération économique sino-africaine, y compris dans le domaine des services ? 


ALARME a participé à la CIIE en 2020 et 2021, et à la CAETE en 2019 et 2021. 

 

La CIIE a contribué à diversifier les sources d’importation de la Chine et à faciliter les échanges commerciaux sino-africains. Elle permettra aux entreprises africaines et aux fabricants chinois d’interagir et de conclure des accords commerciaux, ce qui aidera l’Afrique à se remettre de la pandémie. En organisant la CIIE pendant cinq années consécutives, la Chine a facilité la reconnaissance internationale des produits africains en démontrant sa politique de développement économique ouvert, inclusif, équilibré et bénéfique pour tous.  

 

La CAETE est une nouvelle plateforme pour promouvoir la mise en œuvre des initiatives économiques et commerciales du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA), ainsi qu’une nouvelle fenêtre de coopération locale avec l’Afrique.  

 

Les trois grandes plateformes d’exposition — CIIE, CAETE et CIFTIS — montrent l’ouverture inébranlable de la Chine au reste du monde. Sous la direction de la pensée économique du Président chinois Xi Jinping, la Chine reste favorable à la mondialisation et au multilatéralisme tout en faisant face au protectionnisme et aux vents contraires économiques mondiaux. 

 

Les conditions avantageuses créées par la Chine pour promouvoir la coopération économique sino-africaine ont renforcé la solidarité et la coopération des peuples chinois et africains, amélioré le bien-être de toute l’humanité, et montré l’exemple pour établir un nouveau type de relations internationales et construire une communauté partageant un même destin.  

  

Quelles politiques préférentielles le Burundi offre-t-il pour attirer les investissements étrangers ?  


Le Burundi reste la meilleure destination pour les investissements. Le pays a d’excellentes politiques qui assurent un environnement d’investissement amical et la protection des investisseurs.  

 

Le Burundi est l’un des sept États partenaires de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE). Le gouvernement du Burundi a de nombreux avantages pour attirer les investissements directs étrangers. Tout d’abord, le pays jouit d’une stabilité politique et d’une sécurité. Deuxièmement, le pays est membre du Marché commun de la CAE et de la Zone de libre-échange du Marché commun pour l’Afrique orientale et australe, ce qui permet aux investisseurs d’accéder directement à plusieurs pays voisins. 

 

En outre, il dispose d’une main-d’œuvre relativement bon marché par rapport aux pays de la sous-région. Le pays assure des règles commerciales non discriminatoires et favorables, assurant la protection des investisseurs et des investissements. 

 

Les secteurs de l’énergie, des TIC, de l’industrie manufacturière, de l’hôtellerie et du tourisme, du transport maritime et des services portuaires sont des secteurs d’investissement majeurs au Burundi. 

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