Un séminaire en Afrique du Sud met en lumière la gouvernance du PCC en Chine. 

Iris Wu, Gregory September, Cedric Thomas Frolick, Qingxiu Bu et Anwar Adams (de gauche à droite) posent au séminaire. (ZENG LIREN) 

Cinq officiels et chercheurs ont partagé leurs points de vue sur le quatrième tome de Xi Jinping : La gouvernance de la Chine, lors d’un séminaire intitulé « Une décennie glorieuse », qui s’est tenu au Cap, en Afrique du Sud, le 11 octobre. 

Le dernier volume du livre contient une compilation de 109 discours et écrits du Président Xi datant du 3 février 2020 au 10 mai 2022. Comptant 21 chapitres par sujet, il contient également 45 photos prises depuis janvier 2020. 

Selon l’éditeur, M. Xi y apporte des réponses aux questions concernant le présent et l’avenir de la Chine et de son peuple, et le monde en général. L’ouvrage apportera à la communauté internationale les derniers développements des pensées du Président chinois, et expliquera la voie de développement que la Chine a choisie, ainsi que la théorie de la gouvernance. 

Enraciné dans l’expérience 

Dans son discours liminaire, Cedric Thomas Frolick, président de la Chambre des commissions de l’Assemblée nationale de l’Afrique du Sud, a félicité le XX^e Congrès national du PCC, affirmant que le monde entier suit ce dernier, car une Chine à la croissance stable offre de nombreuses possibilités de développement dans le monde. 

M. Frolick a expliqué que l’approche de gouvernance axée sur les peuples est une partie importante du quatrième volume du livre. Il attribue la mise en œuvre de l’approche au leadership du PCC, le développement commun et la prospérité commune, la communauté d’avenir partagé, ainsi que la lutte contre la corruption. 

Selon lui, le PCC a été créé à point nommé et a énormément transformé la Chine ; le pays s’est levé, s’est enrichi et est devenu fort. Il embrasse aujourd’hui les brillantes perspectives de renouveau. 

Depuis le XVIII^e Congrès national du PCC en 2012, le Parti a acquis une compréhension plus profonde et plus complète de la prospérité commune en alignant la stratégie de la prospérité commune avec la construction de la modernisation socialiste. Le peuple aspire à une vie meilleure et à un développement global. 

M. Frolick a soutenu qu’une communauté mondiale d’avenir partagé est un grand concept reflétant la sagesse chinoise qui peut conduire le monde à une nouvelle étape. Selon lui, la Chine maintient la bannière de la paix, du développement et de la coopération. Il s’agit de promouvoir un nouveau type de relations internationales qui met l’accent sur le respect mutuel, la justice, l’équité et la coopération mutuellement bénéfique. 

Enfin, il a souligné l’importance de la lutte contre la corruption, qui, selon M. Xi, est le pire des facteurs qui minent le plus gravement les fondements de la gouvernance du Parti. « Non seulement en Chine, mais dans tous les pays qui luttent contre la corruption, c’est un combat qui permet de gagner la confiance du peuple », a-t-il partagé. 

Anwar Adams, président du Parti démocratique indépendant de l’Afrique du Sud, a fait valoir que le livre reflète ce dont le monde a besoin et ce que les individus et les communautés souhaitent d’un gouvernement. Il souligne en particulier l’idée que le peuple passe avant tout dans le livre. Il estime que c’est ainsi que la Chine a éradiqué la pauvreté absolue et maîtrisé la pandémie de COVID-19. 

M. Adams a également fait écho aux notions de rapprochement des différences entre les pays et de traitement égalitaire, qui, selon lui, sont essentielles à la paix mondiale. « On ne voit pas la Chine faire le tour du monde pour ouvrir des bases militaires. Ils apportent le développement, ils apportent leurs idées, ils apportent un sentiment d’humanité », a-t-il indiqué. 

Cedric Thomas Frolick, president de la Chambre des commissions de l’Assemblée nationale, prend la parole au séminaire. (ZENG LIREN) 

La sagesse chinoise 

« Le travail remarquable du Président Xi Jinping établit les fondations d’un monde nouveau. Lorsque nous examinons ses enseignements, nous constatons que les connaissances sont ancrées dans la façon dont le monde évolue », a exprimé Gregory September, professeur au Damelin College, en Afrique du Sud. 

Selon lui, le livre démontre qu’il est important de faire front commun face aux crises actuelles et permettre un jour meilleur pour tous en assurant une prospérité commune, pas uniquement pour la nation, le Parti ou son agenda, comme le prétend l’Occident, mais pour le monde entier. 

Il a souligné le point de vue du Président Xi sur l’adhé­sion au leadership du Parti. « Là où la démocratie existe, le plus grand problème est le chaos. Nous avons oublié de suivre un leader. Nous avons oublié qu’aucun projet ne peut être exécuté sans un chef de projet », a-t-il affirmé. 

Qingxiu Bu, président du Global Law and Policy Programme de l’Université du Sussex, au Royaume-Uni, a signifié dans son discours que les normes proposées par la Chine, telles que la communauté de destin pour l’humanité, le nouveau concept de développement de la coopération mutuellement bénéfique, et la nouvelle Initiative pour la sécurité mondiale qui va au-delà de la mentalité à somme nulle, montrent que la Chine est en train de devenir un leader de la norme. « Contre l’universalisme, les normes interprètent et justifient bien les théories du multilatéralisme et de la mondialisation. De telles initiatives reflètent également un concept alternatif d’ordre international », a-t-il déclaré. 

Dans son discours, Iris Wu, codirectrice de l’Institut Confucius de l’Université du Cap-Occidental, a résumé les réalisations de l’éducation en Chine, qui est un point central du PCC et bien reflété dans le livre. 

Selon elle, la Chine a apporté au monde sa sagesse et ses solutions en matière d’éducation. Elle a promu des réformes visant à relever des défis tels que la manière de sortir les étudiants pauvres de la pauvreté par l’éducation, faire obstacle à la propagation intergénérationnelle de la pauvreté, et renforcer les capacités d’innovation des universités afin d’établir les bases d’un développement axé sur l’innovation. 

Elle a également affirmé que l’éducation est devenue un moyen important pour approfondir les échanges internationaux et promouvoir les liens entre les peuples. Avec l’amélioration de l’éducation en Chine, y étudier est devenu de plus en plus populaire auprès des jeunes du monde entier. Selon elle, chaque année, près de 400 000 étudiants étrangers entrent dans des universités, des instituts de recherche scientifique et d’autres institutions d’enseignement en Chine. « L’éducation est devenue un pont pour que la Chine puisse entrer sur la scène mondiale », a-t-elle fait part. 

Le séminaire était parrainé par le Groupe de communication internationale de Chine (CICG) situé à Beijing, et organisé conjointement par le Centre Europe-Afrique du CICG, CHINAFRICA Media and Publishing, Global Max Media Group et Independent Media en Afrique du Sud.