法语词典:
中文 ANGLAIS
ACCUEIL Chine Monde Economie Culture Environnement Chinafrique Documents
  2022-07-29
 

Comme une grande sœur

par Vincent Mbonihankuye VOL. 14 AOÛT 2022  ·   2022-07-29
Mots-clés: coopération sino-africaine ; Brundi

La coopération sino-africaine est celle qui se prête le mieux au développement durable en Afrique. 

  

Des membres du groupe de conducteurs de locomotives indépendants du Kenya travaillent dans le train de voyageurs à écartement standard (SGR) à Nairobi, au Kenya, le 19 février. (XINHUA) 

  

Depuis mon arrivée en Chine en 2018, j’ai été impressionné par le dévouement des Chinois à leur travail et par leurs efforts en faveur du développement de leur pays. Tout ce que j’ai été en mesure d’observer, d’apprendre, d’entendre ou de lire m’a amené à croire que la Chine est la terre de la réussite, avec laquelle d’autres nations peuvent collaborer pour promouvoir leur développement. Ce pays novateur à croissance rapide possède des établissements d’enseignement de calibre mondial. Leur notoriété attire des chercheurs réputés qui aspirent au développement de leur carrière professionnelle. Pour toutes ces raisons, permettez-moi de vous expliquer pourquoi il est dans l’intérêt de l’Afrique de coopérer fermement avec la Chine en vue d’atteindre ses objectifs. 

  

Une terre pleine de promesse 

 

Depuis de nombreuses années, des pays tels que les États-Unis, l’Inde, la Russie, la Chine ou les pays d’Europe sont en concurrence pour collaborer avec l’Afrique. Tous soutiennent qu’ils veulent que le continent se développe. 

 

Selon des statistiques onusiennes, 40 % de la population mondiale sera africaine en 2100. Actuellement, plus de 50 % de la population africaine est composée de jeunes, ce qui en fait la région la plus attractive pour les investisseurs. Il est donc compréhensible qu’un pays doté de dirigeants visionnaires planifie la manière dont il peut coopérer avec un tel continent. Mais le choix appartient à l’Afrique et aucun autre pays ne devrait s’accorder le droit de choisir avec quel pays le continent devrait coopérer dans son plan de développement. Faut-il choisir les pays occidentaux quand l’histoire nous a montré comment ils coopéraient pour bloquer ou retarder le développement de l’Afrique ? Faut-il choisir ceux qui n’hésitent pas à déstabiliser les institutions étatiques africaines pourvu que celles-ci aillent à l’encontre de leurs intérêts ? Ou bien celui qui soutient le développement choisi par les Africains eux-mêmes sans aucune contrainte que ce soit ? 

 

Actuellement, l’Afrique a besoin d’une coopération bien pensée, négociée, orientée et correctement établie qui puisse favoriser des possibilités de développement sans précédent. L’Afrique est aussi confrontée à des problèmes de terrorisme, d’agitation politique, d’instabilité financière et souffre de crises environnementales sans précédent. Face aux besoins actuels du continent et aux programmes cachés de certains pays qui se révèlent au jour le jour, la Chine est le pays le mieux placé pour coopérer avec l’Afrique. Ainsi, dans ses relations avec le continent, la Chine ne prend pas la forme d’organisations non gouvernementales ou de droits de la personne pour camoufler son agenda et n’impose pas de conditions préalables défavorables. En revanche, elle adhère aux principes de sincérité, de pragmatisme, de fraternité et de franchise. Elle a une conception juste des intérêts. La Chine collabore avec l’Afrique comme partenaire sur une base gagnant-gagnant, et vise un développement destiné à un avenir commun pour les deux parties. 

 

Il s’agit du seul pays qui vise, non seulement ses intérêts, mais pense également au développement durable de l’Afrique, responsabilité, bien sûr, qui incombe aussi aux leaders africains. Il est possible d’y parvenir grâce à différentes infrastructures construites, la création d’emplois à travers des entreprises chinoises établies, des projets de développement initiés en Afrique et l’assistance médicale en cas de pandémies ou de catastrophes naturelles. La Chine est ce puissant pays qui continue de soutenir publiquement et clairement l’appartenance de l’Afrique aux Africains et qu’il leur revient de régler les problèmes africains. Elle respecte la voie de développement choisie par n’importe quel État africain sans imposer sa volonté, ce qui est différent des coopérations occidentales. Quand il s’agit des questions internationales, c’est la Chine qui plaide en faveur de l’Afrique afin que le continent joue un rôle significatif sur la scène internationale. 

  

  

Le vice-président du Botswana Slumber Tsogwane (1er plan, à droite) récolte du riz économe en eau et résistant à la sécheresse en provenance de la Chine à Gaborone, au Botswana, le 27 juin. (XINHUA) 

  

Une vision industrielle 


L’accélération de l’industrialisation en Afrique montre que la Chine est le partenaire idéal pour se développer. L’Afrique dispose des ressources naturelles qui le lui permettent. Mais le problème est que, si certains pays ne viennent que pour les piller, les Africains eux-mêmes les vendent en produits non finis. Or, en vendant les produits non transformés, c’est une perte à triple niveaux. D’abord, le produit est vendu au rabais. Ensuite, il est difficile de créer des emplois locaux en faveur des jeunes. Enfin, il n’y a pas de développement du savoir-faire au niveau local. Pour combler ces lacunes, la Chine est active dans l’interconnexion des industries et la collaboration dans la capacité de production entre les deux parties tout en encourageant les entreprises chinoises à investir en Afrique. La production locale de vaccins récemment réalisée en Éthiopie est un exemple concret de l’efficacité de la coopération entre la Chine et l’Afrique en matière d’industrialisation. 

 

En renforçant la coopération Chine-Afrique, le développement de la mondialisation par la Chine et de l’économie du savoir peut mener à l’évolution des méthodes et apporter un soutien pédagogique au continent. L’expérience des réformes éducatives peut servir à résoudre les problèmes dans une certaine mesure. Il s’agit également d’une occasion pour les dirigeants africains de découvrir comment le Parti communiste chinois (PCC) s’est transformé d’un mouvement révolutionnaire à un parti politique fort, au pouvoir depuis plus de 70 ans, et d’apprendre comment celui-ci maintient le pouvoir tout en se connectant avec son peuple. Les procédures et les actions entreprises par les dirigeants du PCC ont été efficaces dans presque tous les domaines du développement et la façon dont les Chinois ont surmonté leurs défis a été remarquable. Par la coopération, le peuple africain pourrait prendre la Chine comme modèle. 

 

Les objectifs de développement de l’Afrique et les plans stratégiques nationaux pourraient être essentiels pour atteindre et partager le savoir à l’échelle mondiale. Des idées consultatives et des initiatives innovantes ont également accéléré l’objectif de développement chinois. De même, l’engagement, la transparence et la responsabilisation des individus pourraient contribuer à la vision et à la mission des partis au pouvoir comme le PCC. Le renforcement de la coopération Chine-Afrique pourrait être l’occasion de réfléchir sur l’histoire, la restauration culturelle et l’amélioration de la technologie africaine étant donné que ces facteurs ont grandement contribué au respect et à la pérennité de la Chine. 

  

L’auteur est journaliste pour Le Renouveau du Burundi. Il poursuit également ses études doctorales (Ph.D) en journalisme et communication à l’Université des sciences et technologies du Centre de la Chine à Wuhan, au Hubei. 

Imprimer

24 Baiwanzhuang, 100037 Beijing République populaire de Chine


京ICP备08005356号-8 京公网安备110102005860