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Chine
  2016-06-06
 

Comprendre la Chine par ses mots-clés

Comprendre la Chine par ses mots-clés
Mots-clés: mots-clés; Chine

L’une des meilleures manières de comprendre un pays est de comprendre ses mots-clés. En Chine, avec le développement rapide de divers domaines, ceux-ci ne cessent de changer. CHINAFRIQUE vous propose une sélection de mots-clés, pour vous aider à mieux comprendre la Chine d’aujourd’hui. 

 

Enfermer le pouvoir dans une cage institutionnelle 

En Chine, le pouvoir vient du peuple. Par conséquent, il ne peut être utilisé que pour servir les intérêts de celui-ci. Faire entrer le pouvoir dans une cage institutionnelle signifie qu’il faut renforcer le contrôle et la supervision du fonctionnement du pouvoir, en créant des mécanismes de prévention et de lutte contre la corruption. Recourant à une arme triple : dissuasion, interdiction et immunisation. En fait, il s’agit là des normes d’institutionnalisation du système de lutte contre la corruption, système qui exige de s’attaquer à ses manifestations comme à ses racines et de combiner prévention et répression. De nos jours, dans le cadre des mécanismes mentionnés, des règlements rigoureux ont été instaurés en Chine, ce qui permet aux systèmes et mécanismes de jouer le rôle qui leur revient. Pour traduire dans la réalité les principes suivants : aucun individu ne possède de pouvoir absolu au-dessus de la loi et toute personne doit exercer le pouvoir pour servir le peuple, être responsable devant lui et se soumettre à son contrôle. 

 

« Le fer forgé doit sa qualité à la résistance de sa matière première. » 

C’est un dicton chinois qui indique l’importance de commencer par soi-même et de se donner en exemple. En citant ce dicton le 15 novembre 2012, lors de sa rencontre avec les journalistes chinois et étrangers couvrant le XVIIIe Congrès du PCC, le secrétaire général Xi Jinping a voulu affirmer qu’il était important de renforcer l’édification du Parti communiste chinois (PCC). Étant le parti au pouvoir en Chine, mener à bien son édification est la clé pour faire progresser la cause du socialisme à la chinoise. La prospérité de notre cause, la stabilité de notre pays et le bonheur de notre population dépendent tous de la fermeté du PCC. Actuellement, la capacité de direction et de gouvernance du PCC, l’édification de ses organisations, ainsi que la qualité, la compétence et le style de travail de ses cadres ne correspondent pas aux changements de la situation à l’intérieur et à l’extérieur du pays, ni à la mission historique qu’ils assument. Il faut augmenter sans cesse la capacité du Parti à se gouverner et fédérer les énergies grâce à la « résistance » du Parti, afin de fournir une garantie politique au développement de la cause.  

 

La démocratisation de la création d’entreprises et de l’innovation 

En décembre 2014, Xi Jinping a proposé, lors de la Conférence nationale sur le travail économique, de « créer un environnement politique et institutionnel favorable à la création d’entreprises des masses et à l’innovation des acteurs du marché ». Li Keqiang avait également indiqué, au Forum d’été de Davos en septembre 2014, qu’il fallait lancer une nouvelle campagne de « création d’entreprises par tous et par les plus modestes » et permettre un essor de « l’innovation par tout un chacun ». La démocratisation de la création d’entreprises et de l’innovation est un « nouveau moteur » permettant la montée en gamme de l’économie chinoise. Le lancement de cette initiative vise à mettre en valeur la créativité du peuple dans le respect de sa position primordiale, et à lui permettre de participer à la modernisation, ainsi que de partager les bénéfices de la réforme et les fruits du développement de manière équitable. La démocratisation de la création d’entreprises et de l’innovation permettra, d’une part, de créer plus d’emplois, de faire augmenter les revenus des habitants, et de favoriser le bon fonctionnement de l’ascenseur social et le règne de l’équité sociale. D’autre part, elle permettra à chaque Chinois de réaliser ses idéaux et de prouver sa valeur, dans le processus de création de richesse. 

 

La conception globalisée 

Les propositions sur l’élaboration du XIIe Plan quinquennal de développement économique et de progrès social, adoptées le 18 octobre 2010 par la 5e session plénière du XVIIe Comité central du Parti communiste chinois, recommandent de « mettre davantage l’accent sur une conception globalisée et une planification d’ensemble de la réforme ». La « conception globalisée » a ainsi été introduite dans la réforme de la Chine et elle est réitérée dans les documents et les réunions du Comité central du PCC. Traduisant la logique majeure de la réforme chinoise, la « conception globalisée » requiert du gouvernement central qu’il procède, de façon systématique et en partant de la situation générale, à une planification d’ensemble des grandes lignes de la réforme, et qu’il réalise les objectifs de manière efficace en répartissant rationnellement les ressources.  

 

La « réforme du côté de l’offre » 

Le 20 novembre 2015, au cours de la 11e réunion du Groupe dirigeant central pour les affaires financières et économiques, Xi Jinping a avancé pour la première fois l’idée importante de la « réforme du côté de l’offre ». La « réforme du côté de l’offre » constitue l’antonyme de la « réforme du côté de la demande » et s’attaquera aux domaines de l’offre et de la production. Elle encourage l’innovation des entreprises, l’élimination des capacités de production obsolètes et excédentaires, et la réduction de charges fiscales, afin de libérer davantage les forces productives, de renforcer la compétitivité et enfin, de promouvoir le développement économique. La « réforme du côté de l’offre » met davantage l’accent sur l’optimisation de la structure économique. Son essence est d’augmenter la productivité globale des facteurs de production. Elle utilise les moyens politiques, tels que la simplification de l’administration et la décentralisation des pouvoirs, l’assouplissement du contrôle administratif, la réforme financière, la réforme des entreprises d’État, la réforme agraire et l’augmentation de la capacité d’innovation. L’avancement de ce concept vise à intensifier la réforme structurelle, à libérer davantage le potentiel de la demande intérieure, à stimuler la vitalité de l’offre, à élargir la demande par l’innovation de l’offre, à stimuler le dynamisme de l’offre, afin d’élargir la demande par l’innovation de l’offre, d’entraîner la montée en gamme de l’offre par l’élargissement de la demande effective, et de réaliser le soutien et la promotion réciproques entre le maintien d’une croissance régulière et le réajustement des structures. 

 

La simplification de l’appareil administratif et la décentralisation 

Pour simplifier l’appareil administratif, il faut remédier aux phénomènes de croisement des attributions, de contradiction des politiques mises en application, de surplus du personnel et de neutralisation mutuelle. Il faut aussi résoudre les problèmes d’insuffisance des produits et services publics et d’inefficacité administrative. Pour procéder à la décentralisation, il faut apporter une solution à l’excès des approbations nécessaires aux lancements de projets économiques, à la complexité des procédures de ratification et au faible rendement administratif, ainsi qu’à l’abus de pouvoir et à l’inefficacité de l’administration. Le gouvernement chinois a donné la priorité à la reconversion accélérée des attributions, à la simplification de l’appareil administratif et à la décentralisation des pouvoirs de décision. Fin 2013, il a supprimé ou décentralisé 416 catégories d’approbation administrative. En 2014, il en a supprimé ou décentralisé plus de 200. La reconversion des attributions du gouvernement a pour point clé d’associer harmonieusement la décentralisation et le contrôle. La décentralisation ne signifie pas le laisser-aller mais vise à faire preuve de souplesse. Le contrôle ne signifie pas l’asphyxie mais une meilleure administration. La simplification de l’appareil administratif et la décentralisation des pouvoirs de décision ont pour but d’harmoniser les rapports entre le gouvernement et le marché, et de mettre en valeur le rôle du marché dans la distribution des ressources. La transformation de l’approbation administrative en surveillance n’exonère pas le gouvernement de son travail, mais exige de celui-ci qu’il soit plus détaillé et que la surveillance soit adéquate. Ce changement de sa méthode de travail impose des exigences plus fortes aux services compétents. Ceux-ci doivent non seulement changer de conception, mais aussi augmenter leurs aptitudes. Il leur faut étudier activement les lois objectives du marché, se doter d’une large vision, encourager tout ce qui est favorable au développement du marché et réajuster tout ce qui est défavorable.  

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