Le 8 mai, le 3^e Forum de Coopération des gouvernements locaux Chine-Afrique s’est tenu à Beijing. Les entreprises chinoises ont discuté avec les représentants africains de la coopération de capacité de production et la façon de promouvoir les coopérations pragmatiques sino-africaines, dans le but de construire une communauté de destin Chine-Afrique. 

Biochem, une entreprise pharmaceutique de l’Anhui (est de la Chine), aide les pays africains dans le domaine pharmaceutique et le système de santé en élaborant une norme pour l’Union africaine, et en établissant un centre de test standardisé, pour améliorer la santé des peuples africains grâce à des médicaments qualifiés. De plus, l’entreprise va former plus de médecins africains à l’aide des techniques et des méthodes de traitements chinoises pour améliorer le niveau de diagnostic dans les pays africains. « Biochem va construire une usine pharmaceutique au sud et à l’ouest de l’Afrique pour produire des médicaments contre le sida, la tuberculose et l’hépatite B. Nous garantirons la santé des Africains avec des médicaments produits localement », a déclaré M. Wang Zhibang, président de Biochem. 

Transsion, un fabricant de téléphones mobiles basé à Shenzhen qui possède Tecno - la marque chinoise est aujourd’hui un acteur clé sur le marché de la téléphonie mobile dans de nombreux pays africains - déploie ses activités en Afrique depuis dix ans. Il fabrique non seulement des portables dans des ateliers africains, dont la production annuelle est de 6 millions, mais crée également des centres de service après-vente en Afrique et des usines d’entretien. De plus, Transsion a commencé la construction d’un centre dans l’un des parcs industriels en Éthiopie. 

Actuellement, dans l’unité de production en Éthiopie seule, on compte plus de 1 000 employés locaux et dans les centres de service après-vente en Afrique, plus de 2 000 employés africains. L’entreprise leur offre de façon active une formation technique. Dans tous les domaines de fabrication des portables de Transsion, la proportion d’employés chinois est inférieure à 10 %. « Les facteurs importants, tels que l’orientation de l’industrie des pays africains et les politiques sur le développement industriel, influencent directement l’investissement étranger. S’il y a des pays africains qui ont l’intention de développer la production, la recherche et le développement de logiciel et matériel des produits électroniques, nous voulons leur offrir un soutien et des services », a indiqué M. Qin Lin, vice-président de Transsion. 

Selon M. Wang Yong, vice-président du Fonds de développement Chine-Afrique, la coopération d’investissement sino-africaine aura une belle perspective et il y aura plus d’opportunités que de défis. Cependant, certains pays africains ont une capacité d’endettement relativement basse, la meilleure méthode est donc d’absorber les investissements étrangers directs en construisant des entreprises et des projets qui ont la valeur commerciale pour promouvoir les emplois, les impôts, l’exportation et la mise à niveau industrielle. « La coopération de capacité de production conduite par l’investissement entre la Chine et l’Afrique est favorable sans aucune doute à l’industrialisation du continent africain et à la réforme du côté de l’offre de la Chine », a-t-il déclaré. 

M. Wang Yong a ensuite révélé quatre domaines des investissements du Fonds de développement dans le futur : promouvoir l’industrie manufacturière des équipements chinois pour soutenir la construction des infrastructures en Afrique ; accroître les investissements dans le commerce et la logistique pour entrainer plus d’entreprises chinoises de production vers l’Afrique ; investir dans les entreprises chinoises des matériaux de construction pour soutenir les projets de logement en Afrique ; soutenir plus d’entreprises agricoles chinoises à s’implanter en Afrique, en particulier les entreprises agricoles de traitement profond.