Les représentants des milieux académiques et médiatiques de Chine et d’Afrique, répartis en trois tables rondes, ont centré leurs discussions sur trois thèmes : les 40 ans de la réforme et de l’ouverture de la Chine et les relations Chine-Afrique ; l’expérience et les enseignements de la Chine et de l’Afrique en quête de voies de développement indépendant ; et la coopération des think-tanks et des médias sino-africains. Les discussions vives visant à forger une vision commune ont abordé plusieurs sujets, dont les expériences chinoises du développement, les opportunités et les défis de l’Afrique dans son développement indépendant et durable, la complémentarité et l’avantage mutuel sino-africain, le renforcement de la coopération Chine-Afrique pour la capacité industrielle, les travaux publics et le développement agricole, la voix des pays d’Asie et d’Afrique sur la scène internationale, le rôle des think-tanks de Chine et d’Afrique dans la construction politique de l’État et le développement économique, le renforcement de la coopération sino-africaine dans le milieu médiatique.  

L’ancien ambassadeur de Chine en Érythrée et au Rwanda et chercheur principal de l’Institut de recherche sur l’Afrique de l’Université normale du Zhejiang Shu Zhan, le doyen de l’École nationale d’administration du Burundi Gaston Hakiza, et le vice-président de l’Université d’Addis-Abeba Zerihun Woldu ont respectivement présidé les tables rondes et soumis leur compte-rendu.  

Le FCATT a été établi en 2011 par l’Institut de recherche sur l’Afrique de l’Université normale du Zhejiang. Incorporé dans le cadre du FCSA depuis 2012, le FCATT est devenu un mécanisme régulier de dialogue entre les peuples chinois et africains, lequel a lieu chaque année respectivement en Chine et en Afrique. Les objectifs du FCATT sont de donner priorité aux peuples, d’encourager la participation des gouvernements, de mener des dialogues francs et sincères, et de former des visions communes. La participation des représentants des gouvernements, des principaux organismes non-gouvernementaux travaillant sur l’Afrique, des instituts de recherche, des établissements d’enseignement supérieur ainsi que leurs homologues africains, encourage le dialogue et l’intercompréhension entre les chercheurs de Chine et d’Afrique, et contribue à l’élaboration d’idées pour orienter les entreprises chinoises vers l’Afrique et vice versa, encourageant un développement des relations sino-africaines dans une nouvelle ère.