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Vol.5 mai 2015
Renforcer la coopération juridique

La 54e session annuelle de l'AALCO a eu lieu à Beijing du 13 au 17 avril. Elle a réuni le Premier ministre chinois Li Keqiang et plus de 200 représentants de pays membres et de pays observateurs ainsi que des organisations internationales importantes telles que les agences de l'ONU et la Cour internationale de Justice.

He Wenping, chercheuse à l'Institut Charhar et directrice à l'Institut de recherche sur l'Asie de l'Ouest et l'Afrique relevant de l'Académie chinoise des sciences sociales, estime que l'accueil par la Chine de la session annuelle de l'AALCO lors du 60e anniversaire de la Conférence de Bandung a donné une nouvelle impulsion au renforcement de la coopération juridique entre l'Asie et l'Afrique et à la croissance de leur pouvoir de parole et de leur influence sur la scène internationale. Voici des extraits de son opinion :

L'année 2015 marque les anniversaires de deux événements historiques importants : le 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale en septembre et le 60e anniversaire de la Conférence Asie-Afrique (connue sous le nom de la Conférence de Bandung) en avril. La Conférence de Bandung est une conférence internationale importante qui a rassemblé 29 pays asiatiques et africains « non-alignés » au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, marquant le début de l'apparition des pays en voie de développement en tant que force émergente sur la scène internationale.

La Conférence de Bandung était un événement international d'importance majeure, l'un des premiers auxquels a participé le gouvernement chinois après la fondation de la République populaire de Chine en 1949. Souhaitant mettre en avant les points communs des pays en voie de développement en laissant de côté leurs divergences, la Conférence a permis aux pays asiatiques et africains de se comprendre et se respecter davantage. L'esprit de Bandung est caractérisé par la compréhension, le respect et la tolérance mutuels ainsi que l'apprentissage réciproque. Il a non seulement permis de renforcer l'union entre les pays asiatiques et africains, mais aussi de mieux établir l'État de droit au sein de la communauté internationale.

L'esprit de Bandung doit être poursuivi pour améliorer l'unique plate-forme d'échange et de coopération juridique entre l'Asie et l'Afrique. Dans le discours qu'il a prononcé lors de la cérémonie d'ouverture, le Premier ministre Li Keqiang a noté que « l'État de droit et l'ordre sont indispensables à la paix mondiale, aux progrès asiatiques et africains, et au développement de tous les pays. » M. Li a proposé de renforcer la coopération juridique entre les pays asiatiques et africains de cinq manières : promouvoir l'ordre politique international d'une manière plus juste et raisonnable ; favoriser l'économie mondiale d'une façon plus ouverte et méthodique ; s'efforcer de maintenir la paix et la stabilité internationales et régionales ; s'attaquer conjointement aux nouveaux problèmes de sécurité internationale ; approfondir activement les échanges et la coopération juridique au sein de la communauté internationale.

Dans le but de promouvoir la coopération juridique, les pays asiatiques et africains doivent renforcer leur capacité de gouvernance, accentuer la lutte contre la corruption et coopérer dans les campagnes anti-corruption. En pratique, ils peuvent améliorer leur coopération juridique en retrouvant ensemble les malfaiteurs en fuite et en les rapatriant. En théorie, ils peuvent renforcer leur recherche juridique.

L'AALCO doit se transformer en une plate-forme plus extensive et solide. La Chine a exprimé sa volonté en la matière. Lors de la session, le Premier ministre Li a fait savoir que la Chine financerait un programme d'échanges et de recherche sur la loi internationale avec l'AALCO pour aider le développement de celle-ci et promouvoir la coopération juridique au sein de la communauté internationale.

Faire entendre sa voix

Depuis longtemps, les pays occidentaux, grâce à leurs avantages politiques, économiques et militaires et leur patrimoine culturel, se trouvent en position de force. Ils contrôlent la parole dans la communauté internationale au nom de la démocratie, de la liberté et des droits de l'homme. Les structures internationales reflètent la volonté et les intérêts des pays développés en matière de valeurs, de systèmes juridiques et de dispositifs institutionnels.

Beaucoup de pays asiatiques et africains ont connu un développement perturbé du fait de la colonisation, et ont dû faire face à de nombreux défis dans leur développement économique et politique.

Après avoir gagné leur indépendance après des décennies de lutte, de nombreux pays asiatiques et africains attachent une importance particulière à la souveraineté nationale. Ils refusent d'intervenir dans les affaires intérieures d'autres pays et de renverser des gouvernements sous prétexte d'humanisme. Les gouvernements et le monde académique des pays asiatiques et africains doivent faire entendre leur voix collective sur les plates-formes et forums internationaux multilatéraux et renforcer leur pouvoir de la parole et leur influence.

L'Asie et l'Afrique bénéficient de riches expériences en matière de développement économique et de gouvernance. Ces expériences peuvent convaincre la société internationale de se focaliser sur les problèmes de développement, d'aider les pays en voie de développement à réduire la pauvreté et de réaliser le développement durable. Elles peuvent également favoriser les discussions de l'ONU sur les programmes de développement après 2015 (le terme des objectifs du Millénaire pour le développement).

À cette fin, le gouvernement chinois a lancé les initiatives « la Ceinture et la Route » (un plan destiné au développement économique multinational à travers la Ceinture économique de la Route de la Soie et la Route maritime de la Soie) et a proposé la création de la Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures.

Dans ce contexte, l'AALCO peut jouer un rôle important dans l'accroissement du pouvoir de parole et dans l'influence des pays asiatiques et africains sur la loi internationale.

 

 

 

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