Je n'avais jamais vu autant de monde au même endroit, pourtant, avant de quitter la maison, ma mère, qui y était allée plusieurs fois, m'avait prévenu. Je ne pouvais pas concevoir ce qu'elle voulait dire avant d'arriver ici et de le constater par moi-même.

Quelques jours après mon arrivée, avec un collègue sud-africain et un ami botswanais, nous avons décidé d'explorer certaines parties de Beijing. Nous avons fait un tour en DiDi (une application semblable à celle d'Uber) à travers la ville. Nous avons ensuite été à une station de métro où nous avons acheté nos premières cartes de transport et avons ainsi pu effectuer notre premier trajet. Nous étions tellement excités !

Après quelques jours, j'ai décidé d'essayer de trouver moi-même une station de métro. Malheureusement, je me suis égarée et ne l'ai pas trouvée. Mais avec l'aide d'une très gentille jeune Chinoise, j'ai pu retrouver mon chemin et rentrer chez moi.

Vivant en Chine depuis deux mois à peine, je suis fascinée par l'efficacité des transports en commun, en particulier du métro. Je suppose que c'est parce que je viens d'un pays où nous utilisons principalement des taxis et des minibus pour nous déplacer. Bien que je me sois perdue dans le métro la première fois, j'ai finalement essayé de le faire seule et j'ai trouvé cela très pratique.

Utiliser les transports en commun ici est aussi pratique que d'avoir sa propre voiture. Si vous souhaitez éviter les embouteillages aux heures de pointe, il vous suffit de vous rendre à la station de métro la plus proche et utiliser les souterrains où les embouteillages n'existent pas. Au Botswana, conduire votre propre voiture est la chose la plus pratique que vous puissiez faire, les transports en commun étant réputés pour leurs retards et pour ne pas être très confortables.

Même si le métro oblige parfois à parcourir à pied de longues distances, cela vaut mieux que de rester coincé dans les embouteillages. Être habituée à conduire ma propre voiture chez moi et vivre soudainement dans un pays où vous ne pouvez que compter sur les transports en commun peut être assez intimidant, mais je dois dire que je suis maintenant habituée à les utiliser et que je les trouve assez pratiques, confortables et peu chers. Le seul problème pour moi, c'est que pendant les heures de pointe, les métros sont très encombrés. Les usagers sont obligés de se serrer les uns contre les autres. Cela peut être assez inconfortable et peut sembler long.

Néanmoins, le bon côté est que le métro ouvre ses portes vers 5 heures du matin et ferme vers 23 heures tous les jours. Ce sont généralement les heures pendant lesquelles je voyage. Après 23 heures, je peux appeler un taxi ou un DiDi. La barrière de la langue n'est pas un problème dans le métro car il y a des instructions en anglais.

Grâce au métro pékinois, je saurais dorénavant apprécier un bon système de transport en commun.

Selon chinahighlights.com, le métro est apparu à Beijing en 1971, faisant d'elle la première ville de Chine à en être dotée. Début 2019, le réseau comptait 22 lignes de métro, 391 stations et 637 km de voies ferrées. Le nombre d'usagers est le plus élevé de Chine, allant de 9,8 à 11,6 millions par jour. Le métro de Beijing est le deuxième plus grand au monde par sa longueur après le métro de Shanghai.

L'auteure est une journaliste du Botswana qui suit actuellement un programme de 10 mois avec le Centre de presse Chine-Afrique.