中文 ANGLAIS Beijing Information
Édition du mois
  2016-12-30
 

Une année mémorable

par Ni Yanshuo | VOL.9 Janvier 2017
Mots-clés: Chine; Afrique

Des employés kényans dans une usine chinoise à Nairobi.

 

POUR Ikenna Emewu, l’éditeur en chef du plus important journal du Nigéria The Sun Newspaper, l’année 2016 fut marquée par la fin en décembre de son année de programme d’échange entre les médias sino-africains : « Le temps passe tellement vite. Lors de mon séjour en Chine, j’ai pu assister aux progrès de ce pays et j’ai désormais une meilleure compréhension de la façon dont il les réalise, explique-t-il à CHINAFRIQUE. La Chine que je connais aujourd’hui est à mille lieues de ce que je connaissais avant le début de mon échange il y a un an. » 

Ikenna Emewu a débuté son programme d’échange inter-média, organisé par l’Association chinoise de diplomatie publique, en février. Au cours de ce programme, il a pu visiter, avec 27 autres journalistes de 27 pays africains, 35 villes et zones rurales dans douze provinces chinoises, régions autonomes et municipalités. Le groupe participa également à des conférences internationales se déroulant en Chine, notamment le Sommet du G20, le Forum des think-tanks sino-africains, le Forum sur la coopération des média sino-africains, ainsi que la Rencontre des coordinateurs sur la mise en œuvre des actions de suivi du Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) de Johannesburg. 

« En 2016, les relations sino-africaines ont réalisé d’importants progrès et j’en fais partie », explique Emewu. Celui-ci a d’ailleurs écrit un livre sur son expérience et sur la relation entre la Chine et l’Afrique, qui sera publié prochainement. 

  

Une confiance politique mutuelle 

« L’année 2016 est la première année de mise en œuvre par la Chine de ses engagements pris lors du Sommet du FCSA de Johannesburg, et le pays a réalisé d’importants progrès à cet égard », explique He Wenping, chercheuse à l’Institut Charhar. « Dans ce contexte, les relations sino-africaines ont été approfondies dans toutes les dimensions avec des échanges politiques de plus en plus étroits et une confiance mutuelle accrue. » 

L’amélioration de la confiance politique mutuelle apparaît à travers les visites fréquentes de haut niveau entre la Chine et les pays africains. Au début de l’année, le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, s’est rendu au Malawi, sur l’île Maurice, au Mozambique et en Namibie, poursuivant la tradition lancée en 1991, qui veut que le premier voyage à l’étranger du ministre chinois des Affaires étrangères se déroule dans un pays africain. [Voir encadré pour d’autres visites de haut niveau.] 

Selon He Wenping, les fréquentes visites sino-africaines de haut niveau constituent la base permettant à la Chine et aux pays africains d’en apprendre davantage sur l’autre et de s’accorder une confiance politique mutuelle : « De plus, l’initiative de la Chine lors de la plate-forme du G20 a permis de renforcer encore davantage les relations bilatérales », explique-t-elle. Lors du sommet, le soutien à l’industrialisation pour l’Afrique et les pays les moins développés fut un sujet important de discussion. Ce fut également la première fois, que le soutien à l’industrialisation de l’Afrique apparaissait dans un communiqué du G20.  

  

Renforcement de la coopération économique 

He Wenping note, que la confiance politique mutuelle toujours plus forte entre la Chine et les pays africains a permis d’établir des fondations solides pour une coopération dans de nombreux secteurs.  

Lors de la Rencontre des coordinateurs sur la mise en œuvre des actions de suivi du Sommet du FCSA de Johannesburg, qui s’est déroulée le 29 juillet à Beijing, ce sont 63 accords de coopération qui furent signés entre la Chine et les pays africains, pour un montant de 18,29 milliards de dollars. Cela inclut 16,23 milliards de dollars d’investissements directs des entreprises chinoises en Afrique et de prêts aux entreprises, soit 88,7 % du montant total. 

Les chiffres à disposition montrent qu’à la suite du Sommet du FCSA de Johannesburg, la Chine a signé plus de 240 accords, pour un montant atteignant 50,78 milliards de dollars. Cela inclut les subventions gouvernementales (1,07 %), les prêts concessionnels (6,2 %), ainsi que les investissements directs des entreprises chinoises et les prêts aux entreprises (91,7 %). « Les chiffres montrent que la coopération sino-africaine s’est transformée. Elle est passée d’une prépondérance des subventions gouvernementales à une prépondérance des investissements des entreprises et des financements ; d’un commerce de marchandises de base à un commerce de services de transformation et à une coopération en matière de capacité industrielle ; et d’investissements en contrat dingénierie à une coopération financière », explique He Wenping. 

Au cours de l’année écoulée, la coopération en matière de capacité industrielle, qui se caractérise par un renforcement de l’interconnectivité des pays africains, s’est enrichie. Le 5 octobre, la ligne reliant l’Éthiopie au Djibouti – construite par les entreprises chinoises China Railway Group et China Civil Engineering Construction – fut mise en service.  

« Cette ligne ferroviaire, la ligne côtière du Nigéria et celle reliant Abuja à Kaduna, ainsi que la ligne Benguela en Angola, ont toutes été construites par des entreprises chinoises. Elles ont permis d’établir des fondations solides pour le transport, bénéficiant au futur développement industriel du continent, indique He Wenping. Il s’agit là des meilleurs exemples de coopération sino-africaine en matière de capacité industrielle. »
 
Exclusif CHINAFRIQUE
Imprimer
Liens: french.china.org.cn   |   LA CHINE AU PRÉSENT   |   La Chine Pictorial   |   Xinhuanet   |   Le Quotidien du Peuple   |   CCTVfr
Radio Chine Internationale   |   Réseau sur la coopération sino-africaine
24 Baiwanzhuang, 100037 Beijing République populaire de Chine
Copyright CHINAFRIQUE tous droits réservés 京ICP备08005356号
PARTAGER
Facebook
Twitter
Weibo