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  2022-03-21
 

Plongée au cœur de l'histoire du thé

par Li Xiaoyu VOL. 14 MARS 2022  ·   2022-03-21
Mots-clés: Kenya ; thé ; Concours photo et vidéo Chine-Afrique 2021

Un étudiant kényan s’immerge dans la culture du thé chinois. 

Momanyi Biffon Manyura intègre l’art de préparer du thé chinois. (COURTOISIE) 

 

En Chine, le thé représente une véritable institution sur le plan social, riche d’une histoire plurimillénaire. Bien plus qu’une simple boisson d’agrément, le thé est également utilisé dans la médecine traditionnelle chinoise pour ses vertus curatives, renforçant encore sa popularité. En plus de se boire, il peut aussi servir à aromatiser une multitude de plats, depuis les œufs pochés jusqu’au sorbet, en passant par le poisson farci aux feuilles de thé. L’expérience de la culture du thé constitue donc un incontournable pour les étrangers installés dans le pays. C’est ainsi qu’un participant au concours a pris plaisir à immortaliser son contact avec cette boisson si commune et pourtant si mystérieuse, à travers une galerie de photos intitulée Mon expérience de la culture du thé en Chine. 

 

Momanyi Biffon Manyura, 27 ans, poursuit un doctorat en génie logiciel à l’Université Nankai, à Tianjin. Il profite de son séjour en Chine pour visiter les sites historiques et touristiques, et s’imprégner de l’une des cultures les plus anciennes et les plus riches au monde. Ayant grandi au Kenya, il connaît à la perfection les divers aspects de ses cultures traditionnelles, qui sont relativement bien intégrées dans les programmes scolaires. Un état de fait qui facilite d’ailleurs la comparaison entre les deux pays. 

 

Le 23 mai 2021, Momanyi a pu assister à un événement dédié au thé chinois, organisé par son université, au cours duquel il a appris que différentes régions du pays – dont le climat et les températures varient – proposent des thés tout à fait distincts, tant au niveau du goût que de l’arôme. Les explications détaillées de ses collègues lui ont permis de comprendre les différences entre le thé oolong, le thé vert, le thé jaune, le thé blanc, le thé noir, ou encore le thé pu-erh. Fort d’une histoire de près de 2 000 ans, celui-ci est originaire de la province du Yunnan, raconte-t-il à CHINAFRIQUE. « Il est souvent conservé sous forme de brique, après avoir été durci, et doit être broyé en particules très fines avant d’être tamisé pour la consommation. » 

 

Le jeune kényan cite aussi l’exemple du Lu’an Guapian. Ce thé vert de la province de l’Anhui est l’un des dix plus célèbres de Chine. Sa réputation repose sur une cueillette manuelle très méticuleuse, qui permet de ne prélever que les feuilles matures. « Au cours du processus de fabrication, il doit être cuit à plusieurs reprises, ce qui le rend laborieux à produire par rapport aux autres types de thé », précise encore Momanyi, qui a appris et intégré la méthode pour préparer un thé dans les règles de l’art. 

 

« Il s’agit d’un exercice qui, de prime à bord, peut paraître très simple. Pourtant, cela nécessite de l’application, de la rigueur et certaines connaissances de base pour pouvoir tirer le meilleur du thé », explique-t-il. Et en effet, chaque thé possède des caractéristiques, une histoire et un terroir qui lui sont propres. Il faut donc adapter la préparation et les temps d’infusion pour révéler au mieux les arômes. Au-delà de la préparation, Momanyi s’est également intéressé au processus de production, depuis la cueillette au flétrissage, en passant par le roulage, l’oxydation, la dessiccation, le tamisage et l’emballage. 

 

« J’admire les efforts que les Chinois investissent dans la préservation de leur culture. Je les remercie aussi de partager leur expérience avec des amis étrangers qui souhaitent en savoir plus sur leur tradition et leur culture », conclut-il.

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