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Afrique
  2016-01-12
 

À la recherche de synergies

par Ni Yanshuo | VOL.8 JANVIER 2016
Mots-clés: Sommet du FCSA ; développement de l’Afrique ; Afrique

 
 Le Président chinois Xi Jinping prononce son discours liminaire lors du Sommet du FSCA à Johannesburg le 4 décembre 2015

Li Lan, directrice des affaires internationales auprès de la société Shanghai Construction Group, le fleuron de lindustrie de la construction de la Chine, est satisfaite de son voyage en Afrique du Sud. Mme Li est allée à Johannesburg pour participer au Sommet du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) début décembre. Avec le Président gabonais Ali Bongo Ondimba, elle a assisté à la signature dun accord entre la Banque industrielle et commerciale de Chine et le gouvernement gabonais pour financer la construction du Stade Oyem, dans le nord du pays. Les principaux matchs de football de la Coupe dAfrique des Nations en 2017 se dérouleront dans ce stade construit par la société. « Cela signifie que nous aurons un soutien financier suffisant pour construire le stade et les progrès [du chantier] sen trouveront grandement accélérés », a déclaré avec enthousiasme Mme Li à CHINAFRIQUE, une publication mensuelle de Beijing Review. Shanghai Construction Group avait commencé la construction du stade début septembre pour assurer quil pourra être terminé dans les délais impartis.  

La société basée à Shanghai est présente en Afrique depuis plus de 60 ans. Elle a été le maître d’oeuvre de projets importants, notamment le Centre de Conférence international en Mauritanie, la résidence présidentielle en Guinée et le système dapprovisionnement et dassainissement de leau à Kahama en Tanzanie. « LAfrique est la base de nos marché à létranger », a souligné Mme Li. « Après le Sommet de Johannesburg du FCSA, je pense que notre entreprise va se développer. Jai été contente dentendre les plans de coopération annoncés par le Président Xi Jinping lors de la cérémonie douverture. » 

Mme Li a des raisons dêtre optimiste. En tant que plateforme pour la coopération mutuellement bénéfique et le développement commun de la Chine et les pays africains, le FCSA a obtenu des résultats fructueux depuis sa création en 2000. Lors de la 5ème Conférence ministérielle du FCSA à Beijing en 2012, la Chine sest engagée à soutenir le développement de lAfrique dans cinq domaines prioritaires dans les trois années suivantes : élargir la coopération dans les investissements et les financements ; continuer à accroître laide à lAfrique ; soutenir le processus dintégration africaine ; aider lAfrique à renforcer sa capacité de développement global ; promouvoir la paix et la stabilité en Afrique et créer un environnement sûr pour le développement de lAfrique. 

La Chine a plus que rempli ses engagements. Les données du Bureau de linformation du Conseil des affaires d’État de Chine montrent que ces trois dernières années, la Chine a fourni un soutien majeur pour la paix et le développement de lAfrique, notamment un prêt de 20 milliards de dollars, et a mis en place concrètement près de 900 programmes daide en Afrique. En outre, des lignes de chemin de fer, comme la ligne Mombasa-Nairobi, ont été construits ou sont en cours de construction par la Chine. 

Nouveaux points de croissance 

Lannée 2015 a aussi été marquée par le deuxième Sommet du FCSA, le premier à être organisé sur le sol africain. La première édition avait eu lieu à Beijing en 2006. 

Lors du Sommet de Johannesburg les 4 et 5 décembre, suite à la proposition du Président Xi Jinping, il a été décidé à lunanimité de promouvoir les relations Chine-Afrique à un partenariat de coopération stratégique globale. Xi Jinping a également annoncé 10 plans de coopération pour construire ce partenariat. « Dans le cadre du partenariat de coopération stratégique globale, a précisé Mme Li, nous aurons plus de possibilités pour mettre en place une coopération gagnant-gagnant dans les pays africains. »  

Sur le thème « LAfrique et la Chine progressent ensemble : coopération gagnant-gagnant pour le développement commun », le Sommet de Johannesburg a approuvé la Déclaration du Sommet de Johannesburg et le Plan daction de Johannesburg (2016-18) qui guidera la coopération sino-africaine dans les trois prochaines années. Selon le Président Xi Jinping, les deux documents représentent un plan densemble pour le développement futur des relations sino-africaines et la coopération  pragmatique dans divers domaines. « La mise à niveau des relations sino-africaines à un partenariat stratégique globale est lune des initiatives du sommet », a déclaré Liu Guijin, doyen de l’École commerciale internationale Chine-Afrique à lUniversité normale du Zhejiang. « Cela  peut résoudre les problèmes auxquels la Chine et lAfrique sont actuellement confrontés. » 

Les statistiques du ministère chinois du Commerce montrent que la Chine est le plus grand partenaire commercial de lAfrique depuis 2009. En 2014, le commerce sino-africain a dépassé 220 milliards de dollars, soit 22 fois plus que 2000 ; le total des investissements de la Chine en Afrique a dépassé 30 milliards de dollars, soit 60 fois plus. Cependant, en raison de la crise économique mondiale, durant la première moitié de 2015, les investissements directs de la Chine en Afrique ont atteint seulement 1,19 milliard de dollars, en baisse de 40 % par rapport à la même période de lannée précédente. En outre, le commerce bilatéral entre la Chine et lAfrique au cours des 10 premiers mois de 2015 a été de 147,62 milliards de dollars, soit une diminution de 18,1 % par rapport à la même période en 2014. Les observateurs pensent que de nouvelles mesures devraient être prises pour stimuler la coopération économique entre la Chine et lAfrique. « Cest la première fois que le commerce sino-africain a diminué au cours de plusieurs décennies », a constaté M. Liu. « Dans la situation économique internationale actuelle, a-t-il précisé, la Chine et lAfrique font face à des pressions. » 

Les observateurs estiment donc que la mise à niveau des relations sino-africaines à un partenariat stratégique global permettra de trouver de nouveaux points de croissance économique. 

Plans de coopération 

Pour construire le partenariat de coopération stratégique global, le Président Xi a annoncé que la Chine mettra en oeuvre 10 plans de coopération avec lAfrique dici 2018. Les plans comprennent lindustrialisation, la modernisation de lagriculture, les infrastructures, les services financiers, le développement vert, le commerce et la facilitation des investissements, la réduction de la pauvreté et le bien-être, la santé publique, les échanges entre les peuples, la paix et la sécurité. « Ces plans apporteront des résultats gagnant-gagnant pour la Chine et les pays africains », a estimé M. Liu. Selon lui, les pays africains ont un besoin urgent de changer leur mode de croissance économique. Dans le même temps, lapprofondissement de la coopération économique avec les pays africains stimulera aussi la croissance économique de la Chine. « Par le passé, la Chine a eu de nombreux de projets en Afrique. Mais il ny avait pas suffisamment de synergie entre eux », a-t-il souligné. « Si on analyse ces 10 plans, nous pouvons voir que la Chine a lié son développement avec celui de lAfrique tel quil est décrit dans lAgenda 2063 de lUnion africaine (UA). » 

Travailler ensemble pour la croissance 

Michael Osime, PDG de CIJM Securities Ltd., une société de bourse au Nigeria, est daccord avec M. Liu. 

« Les 10 plans de coopération mis en avant par le président Xi Jinping sont en synergie avec lAgenda 2063 de lUA », a-t-il déclaré à CHINAFRIQUE. « Prenez le plan de la modernisation de lagriculture par exemple. LAfrique a des terres fertiles et dabondantes ressources humaines. La Chine peut fournir un soutien technologique et financier dans ce domaine. Cela peut nous assurer une coopération gagnant-gagnant. » Selon lui, lAfrique devrait assurer la fabrication de produits et les exporter en Chine.  Si la Chine est la deuxième plus grande économie mondiale avec une forte capacité industrielle, lAfrique est lune des économies les plus dynamiques qui cherchent à promouvoir lindustrialisation. « La Chine et lAfrique peuvent coopérer dans ce domaine », a-t-il souligné.  

Les deux premiers plans de coopération sont lindustrialisation et la modernisation de lagriculture. Justement, en 2015, lorsque le Sommet de lUA a approuvé lAgenda 2063 et son plan dexécution en 10 ans (voir le tableau), lindustrialisation et la modernisation en ont été les priorités. « La Chine est prête et est capable dêtre le partenaire de coopération le plus idéal de lAfrique dans son processus dindustrialisation », a déclaré le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi. « Les pays africains sont optimistes quant à la capacité de la Chine de tenir ses promesses de soutenir le progrès industriel, la protection de lenvironnement et le développement des compétences en Afrique », a déclaré Edna Molewa, ministre de lEnvironnement dAfrique du Sud. 

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