2016-03-07 |
Les deux sessions vues par les journalistes africains |
par Zheng Yang | CHINAFRIQUE |
Mots-clés: deux sessions; journalistes africains |
Cette année, l'espace presse paraît différent lors de l'ouverture de la 4e session de la 12e Assemblée populaire nationale (APN). Des journalistes étrangers sont toujours présents, mais beaucoup plus de journalistes africains semblent avoir fait le déplacement par rapport aux années précédentes.
En février, plus de 20 journalistes africains se sont réunis à Beijing pour participer à un programme de formation de dix mois, organisé par l'Association diplomatique de Chine. Ceux-ci ont également l'opportunité de mener des interviews sur les deux sessions juste quelques jours après leur arrivée en Chine.
Fredrick Gaye est journaliste au quotidien Profile au Libéria, les deux sessions lui permettent d'observer de près la vie politique chinoise. Interrogé sur ce qui l'impressionne le plus dans l'action du gouvernement, il évoque la détermination des dirigeants chinois. Selon lui, malgré la précision et la profondeur du plan quinquennal, s'il n'y avait pas de volonté d'action tout serait vain. Le journaliste libérien espère que les dirigeants africains suivront cet exemple en montrant leur volonté de résoudre les problèmes. « La Chine s'ouvre maintenant au monde extérieur, et les autres pays doivent s'ouvrir à la Chine. En apprenant les uns des autres, on aperçoit nos propres problèmes et on peut les résoudre », explique Gaye.
Caroline Mwangi est rédactrice pour K24 TV au Kenya. Selon elle, la Chine est devenue l'une des plus grandes puissances économiques du monde, mais contrairement aux autres pays, elle n'est jamais satisfaite de cette situation : « Plus de réalisations, plus d'efforts pour accélérer le développement ». Depuis son arrivée à Beijing, celle-ci constate la pollution de l'air. Pendant les deux sessions, elle fait donc attention aux mesures visant à améliorer la qualité de l'air. D'après le Rapport d'activités du gouvernement, la qualité de l'air de Beijing se conformera à la norme en 2030. Cet objectif enthousiasme la rédactrice kenyane, « 2030 ce n'est vraiment pas loin, c'est un très grand défi. Je souhaite vraiment voir les mesures proposées par les députés à l'APN pour atteindre ce but ». « La clé est d'élaborer des politiques efficaces et les mettre en œuvre. Je suis sûr que ce problème peut être résolu progressivement », confie Mwangi.
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Certains journalistes africains s'intéressent aux domaines de la collaboration sino-africaine. Le journaliste ghanéen, David Yarboi-Tetteh, au Ghanaian Times, se réjouit ainsi de la proposition visant à améliorer la qualité des produits. En effet, l'Afrique est l'un des principaux destinataires des exportations chinoises, et la qualité des produits a un impact direct sur le commerce sino-africain et sur les relations entre les deux parties.
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Le journaliste camerounais Godlove Bainkong, s'intéresse lui à l'agriculture, parce que l'agriculture est l'industrie de base pour l'Afrique. Selon lui, l'agriculture du Cameroun suit le modèle « de la ferme à la table », pour les Camerounais qui sont auto-suffisants. Mais l'agriculture chinoise est parvenue à un développement de l'industrialisation, le Camerounais espère donc trouver le secret de la réussite chinoise lors de ces deux sessions. Celui-ci pense que l'industrialisation chinoise constitue un bon exemple pour son pays, et il souhaite connaître les défis sur la route de l'industrialisation.
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