2019-09-05 |
Un environnement sain vaut de l'or |
CHINAFRIQUE · 2019-09-05 |
Mots-clés: mots-clés; environnement; Chine |
L’amélioration de l’environnement dans le bourg de Donglin, au Zhejiang, profite à la population locale. (XINHUA)
En 2005, Xi Jinping, alors secrétaire du comité du Parti pour la province du Zhejiang, a indiqué pour la première fois qu’« un environnement sain vaut de l’or ». Depuis le XVIIIe Congrès du Parti, il n’a cessé de réitérer cette idée. En 2013, lors de sa visite au Kazakhstan, il a expliqué : « Nous devons tirer profit de la nature sans oublier de la protéger. Nous privilégions la nature au développement économique, car un environnement sain vaut de l’or. » Ce concept traduit la primauté de l’homme dans la conception de la vie de la population. Il correspond à la règle de la coexistence harmonieuse entre l’homme et la nature, et exprime de manière vivante et imagée l’attitude claire et la ferme détermination du Parti et du gouvernement dans la promotion énergique de la construction écologique. Il s’agit d’un profond changement dans la conception et le mode de développement. Cette idée exige, dans la vie et la production, de respecter la nature, de s’y adapter et de la protéger. Elle requiert d’appliquer la politique fondamentale de l’État régissant l’économie des ressources et la protection de l’environnement, d’intégrer la construction écologique dans tous les aspects et tous les processus de l’édification économique, politique, culturelle et sociale, de diriger la Chine vers une économie verte et de construire une « belle Chine ».
Promouvoir l’équité et la justice sociales
L’équité et la justice constituent une exigence intrinsèque au socialisme à la chinoise et une noble valeur poursuivie par le Parti communiste chinois. La Chine oeuvre à établir des institutions jouant un grand rôle dans la garantie de l’équité et de la justice ; à mettre en place un système de garantie de l’équité sociale, dont le contenu principal est l’égalité des droits, des chances et des règles à observer ; et à créer un environnement social équitable, qui assure au peuple le droit à une participation et à un développement équitables. Les dirigeants du Parti et de l’État ont formulé plusieurs exigences à l’égard de la promotion de l’équité et de la justice. En novembre 2013, le secrétaire général Xi Jinping a par exemple indiqué dans la « Décision du Comité central du PCC sur d’importantes questions relatives à l’approfondissement intégral de la réforme », que « la création d’un environnement de développement favorable à la concurrence équitable » et « la réalisation de l’équité et de la justice sociales » constituaient la clé de l’approfondissement intégral de la réforme. En janvier 2014, il a affirmé, au cours de la Conférence nationale sur le travail judiciaire, que la promotion de l’équité et de la justice représentait un objectif essentiel dans les valeurs du travail juridique et que l’appareil judiciaire était la dernière ligne de défense pour sauvegarder l’équité et la justice.
La croissance inclusive
Ce concept de développement a été officiellement avancé par la Banque asiatique de développement en 2007 et il est généralement reconnu depuis par le monde entier. Ce concept met l’accent sur le développement coordonné et durable de la société et de l’économie. Il préconise entre autres le partage équitable des fruits de la mondialisation, le développement des capacités des PME, des microentreprises et des individus, la protection des populations défavorisées, et la libéralisation de l’investissement et du commerce. La Chine pratique et soutient énergiquement ce concept. L’une des raisons importantes pour laquelle l’économie chinoise se développe de manière régulière ces dernières années, alors que l’économie mondiale reste en berne, est que la Chine, en augmentant inlassablement l’inclusivité, a trouvé une voie de la croissance inclusive qui s’adapte à ses réalités spécifiques. En Chine, la croissance inclusive a comme base l’emploi, comme moyen efficace la démocratisation de la création d’entreprises et de l’innovation, et comme mesure phare l’assistance ciblée aux démunis. La croissance inclusive de la Chine a pour objectifs d’assurer au peuple une vie plus heureuse et plus digne, et de rendre plus dynamique le développement économique et social.
La démocratisation de la création d’entreprises et de l’innovation
En décembre 2014, Xi Jinping a proposé, lors de la Conférence centrale sur le travail économique, de « créer un environnement institutionnel favorable à la création d’entreprises des masses et à l’innovation des acteurs du marché ». Li Keqiang avait également indiqué, au Forum d’été de Davos en septembre 2014, qu’il fallait lancer une nouvelle campagne de « création d’entreprises par tous et par les plus modestes », et permettre un essor de « l’innovation par tout un chacun ». La démocratisation de la création d’entreprises et de l’innovation est un « nouveau moteur » permettant la montée en gamme de l’économie chinoise.
Le lancement de cette initiative vise à mettre en valeur la créativité du peuple dans le respect de sa position primordiale, et à lui permettre de participer à la modernisation et de partager de manière équitable les bénéfices de la réforme et les fruits du développement. La démocratisation de la création d’entreprises et de l’innovation permettra, d’une part, de créer plus d’emplois, de faire augmenter les revenus des habitants, de favoriser le bon fonctionnement de l’ascenseur social, et d’assurer l’équité et la justice sociales, et d’autre part, de réaliser les aspirations et prouver la valeur de chaque Chinois dans le processus de création de richesse.
Construire une « belle Chine »
La construction écologique implique le bien-être de la population et l’avenir de la nation. Le XVIIIe Congrès du Parti l’a intégrée dans le plan global en cinq axes de la cause du socialisme à la chinoise, en appelant à promouvoir énergiquement la construction écologique, à construire une « belle Chine » et à réaliser le développement durable de la nation chinoise. La construction d’une « belle Chine » est une partie importante du rêve chinois, qui implique les concepts de respecter la nature, de s’y adapter et de la protéger. Elle requiert d’insister sur l’idée selon laquelle « nous devons tirer profit de la nature sans oublier de la protéger » et « un environnement sain vaut de l’or ». Il s’agit d’appliquer la politique fondamentale de l’État régissant l’économie des ressources et la protection de l’environnement, mais également de promouvoir plus consciencieusement un développement écologique, circulaire et bas carbone.
La construction d’« une belle Chine » exige de laisser à la nature davantage d’espace pour se régénérer, à l’agriculture davantage de terres fertiles, et aux générations futures un environnement au ciel pur, aux champs verdoyants et aux eaux limpides. Le rêve chinois ne se réalisera pas au détriment de l’environnement. Il faut protéger celui-ci au cours du développement économique. La construction d’une « belle Chine » est favorable au développement sur le long terme de la Chine et au développement durable du monde entier, mais il contribue aussi à la réalisation du rêve commun de l’humanité : protéger la splendeur terrestre.
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