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  2018-09-10
 

Un témoin d'amitié

  ·   2018-09-10
Mots-clés: coopération agricole; Chine; Burkina Faso

Être à l’écoute  

L’équipe constate que la situation générale de l’agriculture locale n’est pas réjouissante. La production de céréales du pays arrive à peine à répondre à la demande intérieure. Bien que les riziculteurs utilisent consciemment les dépressions en faveur de la culture, la productivité en la matière est plutôt faible. En plus, le déséquilibre saisonnier des eaux pluviales ne permet pas l’irrigation soutenue et stable des champs. Tout cela conduit à une faible production de riz.   

Ce constat correspond à la demande émise par le Burkina Faso, qui souhaite que sa coopération agricole avec la Chine commence par la riziculture, une activité prédominante dans l’agriculture locale. Concrètement, le pays aspire à une meilleure production de semences de riz et à leur amélioration génétique, à une gestion rizicole plus efficace, et à la construction de petits barrages facilitant l’irrigation pluviale en saison sèche. Par ailleurs, il envisage également l’introduction de machines agricoles plus modernes, comme les repiqueuses, les batteuses et les moulins à riz.   

Pour répondre à la demande de son homologue burkinabé, le ministère chinois de l’Agriculture et des Affaires rurales s’est engagé à envoyer sept experts agricoles expérimentés, à l’image de M. Liang, spécialisés respectivement en riziculture, aménagements hydro-agricoles et machinerie agricole, ainsi que deux traducteurs. Ils seront répartis dans trois sites de démonstration, à savoir l’agropôle de Bagré, dans la région Centre-Est du Burkina Faso, le village de Nariou, situé à plus de 120 km de la capitale, et un troisième à Bobo-Dioulasso, dans la région Hauts-Bassins.   

Spécialisé en aménagements hydro-agricoles, M. Liang travaillera dans le village de Nariou. Sa tâche consiste principalement à construire un barrage-réservoir et à introduire des techniques d’irrigation avec faible consommation d’eau. En dépit des défis auxquels il est confronté, il reste optimiste à l’égard des perspectives d’avenir. 

  

Une coopération accrue   

La mission dépêchée au Burkina Faso n’est que l’une des nombreuses missions envoyées par le gouvernement chinois en Afrique. De fait, la coopération agricole entre la Chine et l’Afrique ne date pas d’hier. Dès 1956, la première mission chinoise pliait déjà bagages pour le continent africain. Depuis, l’ampleur et l’intensité de leur collaboration n’ont jamais cessé de croître. Suite à la création du Forum sur la Coopération sino-africaine (FCSA) en 2000, elle a même connu un bond en avant. 

Selon les statistiques publiées par le site officiel du ministère chinois de l’Agriculture et des Affaires rurales, de 2012 à 2017, la Chine a fait don de 80 millions de dollars à l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture en faveur des programmes de coopération agricole Sud-Sud. Ceux-ci ont bénéficié à environ un million d’agriculteurs répartis dans 28 pays du monde. L’envoi de plus de 3 millions de tonnes de céréales par le gouvernement chinois a contribué à sauver 100 millions de personnes de la faim dans les pays en voie de développement. 

Jusqu’à la fin de 2017, 27 centres de démonstration pour la promotion des technologies agricoles ont été mis en place sur le continent africain. 567 experts agricoles et 332 enseignants pour la formation technique et professionnelle à l’agriculture ont été envoyés dans 35 pays africains. Près de 50 000 professionnels agricoles ont ainsi été formés. 

Les technologies introduites par les agronomes chinois ont fait également des adeptes parmi les instances gouvernementales. Déo-Guide Rurema, ministre burundais de l’Agriculture et de l’Élevage, fait l’éloge du projet de démonstration rizicole de la mission chinoise. « Cette réalisation entrera dans l’histoire du Burundi et nous incitera davantage à nous inspirer de la technologie chinoise pour développer la riziculture burundaise », se réjouit-il. De son côté, le Premier ministre de Sao Tomé-et-Principe, Patrice Emery Trovoada, a rendu hommage au travail des experts chinois, qui selon lui a libéré le potentiel du secteur agricole et d’élevage du pays en augmentant l’approvisionnement en céréales, légumes et viande. 

  

Pour vos commentaires : lixiaoyu@chinafrica.cn 

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