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  2022-09-28
 

Du volontariat à Beijing

par Edwin Athanas Mmari VOL. 14 SEPTEMBRE 2022  ·   2022-09-28
Mots-clés: Vivre en Chine ; Tanzanie ; bénévole

Travailler aux premières lignes de la lutte contre la COVID-19 est une expérience dapprentissage enrichissante. 

Edwin Athanas Mmari travaille comme bénévole dans un centre de test communautaire à Beijing. (COURTOISIE) 

  

Depuis mon arrivée à Beijing il y a plusieurs années, j’ai eu très envie de faire du bénévolat. Je vois ça comme une façon d’exprimer ma gratitude à la Chine pour son soutien au développement socio-économique en Afrique, ainsi que pour sa gestion efficace de la pandémie de COVID-19. 

 

Lorsque de nouvelles infections sont apparues à Beijing en avril, la ville a lancé des tests de masse. Un jour, alors que j’allais passer un test dans notre communauté, située à Wanyuan Nanli, dans l’arrondissement de Fengtai à Beijing, j’ai approché l’un des superviseurs du centre de test et lui ai fait part de mon désir de faire du bénévolat. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle prenne ma demande en considération. 

 

Pourtant, deux jours après, elle m’a contacté et m’a demandé si je voulais être volontaire pour deux heures. J’ai accepté sans aucune hésitation, même si j’avais quelques doutes sur la façon dont les résidents percevraient un étranger travaillant comme bénévole. 

 

Pour mon premier jour, je suis arrivé tôt sur le site de test. J’ai dû mettre des vêtements de protection spéciaux, un masque et des gants. Ma tâche consistait à envoyer des tubes de test d’acide nucléique d’un site de test à un autre site. J’étais à la fois excité et nerveux. En fin de compte, j’ai fait mon travail selon les instructions et, à ma grande surprise, les résidents étaient heureux de me voir participer. Certains d’entre eux m’ont complimenté avec des mots gentils tels que « tu es une bonne personne ». D’autres voulaient en savoir plus sur moi, comme ma nationalité. Mais le plus impressionnant pour eux restait ma maîtrise de la langue. Mon temps de travail devait être de deux heures, mais j’ai décidé d’en faire quatre. Ce fut l’un des jours les plus heureux de ma vie. 


Puis,  un samedi, j’ai été affecté à un autre site de test situé à seulement 10 minutes de chez moi. Ma tâche consistait à demander à chaque résident de scanner le code QR avec l’application mobile Beijing Jiankangbao utilisée pour vérifier les codes de santé et fournir des services de test d’acide nucléique. C’était une journée étouffante et je devais encore porter des vêtements de protection. Tout mon corps transpirait. Cela m’a fait réaliser à quel point il était difficile pour les bénévoles et les agents de santé de travailler dans ces conditions pendant des heures chaque jour.  

 

Ce fut une expérience incroyablement riche. Cela m’a aidé à en apprendre plus sur les Chinois qui suivent les règles sans se plaindre. Il n’y a pas eu une seule personne qui a refusé de scanner le code QR ou de faire vérifier sa température corporelle lorsque je leur ai demandé de le faire.  

 

En tant qu’étranger vivant en Chine, je pense que les mesures prises par le gouvernement chinois pour empêcher la propagation de la COVID-19 sont nécessaires et ont été efficaces dans la lutte contre la COVID-19. 

  

L’auteur est un Tanzanien vivant à Beijing. 

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24 Baiwanzhuang, 100037 Beijing République populaire de Chine


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